Chronique d’étonnement n°97

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, je m’étonne qu’on ne s’étonne plus de l’acharnement génocidaire du gouvernement israélien, malgré le cessez-le-feu imposé par les États-Unis ; je regarde avec curiosité une dame venue acheter des jeux dans l’espoir de devenir millionnaire ; je ne doute pas que le ministre de la justice rendra visite à chacune des personnes détenues en France pour s’assurer de leur sécurité, comme il l’a fait pour l’ancien président Sarkozy. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°97 »

En Camargue

La Camargue est une région totalement plane formée par les alluvions déposées au long des siècles par le Rhône. Prairies et rizières y disputent l’espace aux étangs. Chevaux, taureaux et échassiers dominent le paysage.

Nous avons réservé quatre nuits dans un hôtel en pleine nature aux Saintes Maries de la Mer. L’hôtel propose des activités équestres. Nous y accompagnons les aînées de nos petits-enfants, âgées de 10 ans et 8 ans, pour des cours d’équitation matin et après-midi. Michel, le professeur, presque septuagénaire, est un remarquable pédagogue. Avec humour, il enseigne comment monter le cheval, mais surtout comment se relationner avec lui. Continuer la lecture de « En Camargue »

Cette odeur-là

« Cette odeur-là » (1966) est le premier roman de l’écrivain égyptien Sonallah Ibrahim. Il a été publié en français par Actes Sud en 1992. J’y ai eu accès dans la version anglaise, « That smell », dans la traduction de Robyn Creswell (2013).

Sonallah Ibrahim est mort à l’âge de 88 ans le 13 août 2025. Parmi les romans qu’il a publiés au long de sa vie, j’ai choisi « cette odeur-là » parce qu’il a été écrit au terme de cinq années de détention pour son militantisme au sein du parti communiste sous le régime de Gamal Abdel Nasser. Continuer la lecture de « Cette odeur-là »

L’homme qui lisait des livres

Dans « L’homme qui lisait des livres » (Julliard, juillet 2025), Rachid Benzine raconte la rencontre en 2014 d’un photographe français et d’un libraire dans une ville de Gaza déjà soumise aux bombardements israéliens.

Le libraire se nomme Nabil Al Jaber. Il tient une minuscule échoppe où il vend, et le plus souvent offre, des livres jaunis et écornés par les années. Continuer la lecture de « L’homme qui lisait des livres »