Parthenope

Dans Parthenope, Paolo Sorrentino propose au spectateur un hommage à Naples, sa ville natale (Parthenope pour les Grecs qui la fondèrent), et à la beauté féminine, incarnée par une femme qui porte le nom de cette ville où elle est née.

La majeure partie du film est consacrée à la jeunesse de Parthenope (Celeste Della Porta), étudiante en anthropologie et brièvement tentée par une carrière d’actrice. On la retrouve ensuite (interprétée par Stefania Sandrelli) à l’âge de 73 ans, lorsqu’elle revient à Naples après une carrière universitaire à Trente, dans le nord de l’Italie. Continuer la lecture de « Parthenope »

Coeur noir

Les professionnels et bénévoles qui interviennent en prison, en particulier auprès des mineurs, ne manqueront pas de se passionner pour le dernier roman de Silvia Avallone, Cuore nero, publié en Italie en janvier 2024. Il a été traduit en français par Lise Chapuis et publié par Liana Levi sous le titre « Cœur noir » en février 2025. Les citations incluses dans cet article ont été traduites par l’auteur de « transhumances ».

Une femme, trentenaire rouquine au visage d’adolescent, vient s’installer dans un hameau déserté de la montagne piémontaise, Sassaia. Deux hommes y habitent, un ermite qui restaure l’église du village voisin, et Bruno, l’instituteur de ce village, le narrateur de « Cœur noir ». Bruno et la jeune femme sont affamés de contact. Ils font l’amour passionnément, sans rien connaître l’un de l’autre. La jeune femme laisse à Bruno un portrait de lui, signé de son prénom : Emilia. Continuer la lecture de « Coeur noir »

Marcello mio

Réalisé par Christophe Honoré, « Marcello moi » est un drôle de film, à mi-chemin entre la fiction et l’autobiographie.

Le personnage central du film est Chiara Mastroianni. Dans un casting pour un futur film de Nicole Garcia, elle donne la réplique à Fabrice Lucchini. La réalisatrice l’incite à jouer plus Mastroianni, moins Deneuve. Marcello Mastroianni et Catherine Deneuve sont les parents de Chiara. Continuer la lecture de « Marcello mio »

Tout avoir

Dans « avere tutto », roman publié en italien en 2022, Marco Missiroli raconte, jour après jour, les dernières semaines de vie d’un père dont le fils, quadragénaire, est venu au chevet. Il a été traduit en français sous le titre « tout avoir » (Calmann-Lévy, 2024). Les citations incluses dans cet article sont de l’auteur de « transhumances ».

 Sandro Pagliarini a tout perdu. Ses économies, la fille qui partageait sa vie, son travail dans la publicité à Milan. À court de ressources, il part à Rimini et s’installe chez son père, Nando. Celui-ci est en soins palliatifs et n’en a plus que pour quelques semaines à vivre. « Que faisons-nous ? » demande le psychologue de l’hôpital. « C’est une des questions qui cache la conscience de la fin », observe Missiroli. Continuer la lecture de « Tout avoir »