Trésors sauvés de Gaza

L’Institut du Monde Arabe propose jusqu’au 2 novembre 2025 une exposition intitulée « Trésors sauvés de Gaza, 5000 ans d’histoire ».

« Les événements tragiques des vingtième et vingt-et-unième siècles jusqu’à la guerre actuelle ont balayé l’histoire de cette antique oasis, lieu de passage et de contact ouvert sur le monde : qui se souvient que Gaza, née de la rencontre du sable et de la mer, a connu un passé prestigieux sans interruption depuis l’âge du Bronze ? » lit-on dans le livret distribué à l’entrée de l’exposition. Continuer la lecture de « Trésors sauvés de Gaza »

Diplômé de la prison syrienne !

La revue Esprit a publié en juin un entretien avec l’écrivain syrien Yassin Al-Haj Saleh, sous le titre « l’art du désespoir ».

Né en 1961 à Raqqa, celui-ci a été emprisonné de 1980 à 1996 par le régime des Assad pour son appartenance au parti communiste. Son existence a été sans cesse bouleversée par les horreurs commises dans son pays. Son épouse Samira a ainsi disparu en 2013, enlevée par un groupe islamiste. Continuer la lecture de « Diplômé de la prison syrienne ! »

Songe

Dans son film Songe, le réalisateur palestinien Rashid Masharawi offre au spectateur une fable sur l’aspiration à la liberté d’un peuple dont le territoire est entravé de murs et de check-points.

Il est des êtres en Palestine qui n’ont pas besoin de songer à la liberté, puisqu’ils en jouissent sans entrave : les pigeons ! Le jeune Sami (Aseel Abu Ayyash) a douze ans et c’est précisément un pigeon qu’il vient de recevoir en cadeau. Problème : le pigeon s’est enfui. Continuer la lecture de « Songe »

Une étrange défaite

Dans « Une étrange défaite, sur le consentement à l’écrasement de Gaza » (La Découverte 2024), Didier Fassin livre un texte vibrant d’indignation, appuyé sur des faits historiques et des chiffres.

Il s’indigne de l’accusation d’antisémitisme ou d’apologie du terrorisme proférée « quand on demandait l’arrêt du massacre des civils, simplement parce qu’on ne tue pas des innocents, quand on appelait à la fin du siège total, simplement parce qu’on n’affame pas des êtres humains, quand on condamnait la dévastation des hôpitaux, simplement parce qu’on ne prive pas les malades et les blessés de soins médicaux, quand on critiquait la destruction des écoles et des monuments, simplement parce qu’on n’enlève pas à un peuple sa culture et son histoire ». Continuer la lecture de « Une étrange défaite »