Dans un article de The Guardian paru le 29 décembre, Stephen Burgen indique que l’Espagne vient, pour la première fois, d’exporter de l’énergie vers la France, et que la part des énergies renouvelables est en forte croissance.
L’Espagne importe traditionnellement de l’électricité de la France. Pour la première fois en novembre, la France a du importer de l’électricité espagnole pour compenser la baisse de production occasionnée par les grèves contre la réforme des retraites.
L’électricité espagnole est de plus en plus produite à partir d’énergies renouvelables. En 2010, la part de l’énergie hydro-électrique, éolienne et solaire représente 35% de la demande espagnole. Cela est du à des pluies abondantes et à des vents soutenus, mais aussi à l’installation de nouvelles capacités.
L’énergie éolienne s’est accrue de 18.5% en 2010 et couvre 16% de la demande, seulement 3% de moins que le nucléaire. Le solaire est en retard et ne représente que 3% de la demande, mais d’importantes capacités sont en cours d’installation.
Depuis des années, le gouvernement encourage le développement des énergies renouvelables. Cela correspond à une caractéristique géographique d’un pays où le vent et l’ensoleillement sont abondants. C’est aussi un encouragement à une industrie de pointe, à un moment où le modèle de développement fondé sur l’immobilier connaît une crise profonde.
Stephen Burgen note pourtant que le « verdissement » du réseau électrique espagnol n’a pas profité aux consommateurs, qui font face à une augmentation des prix de 9% en 2011, austérité budgétaire oblige.
Illustration : graphique de la puissance éolienne installée en Espagne, par année et cumulée. Asociación Empresarial Eólica Española, http://www.aeeolica.es
bonjour je viens de lire votre article et je vous remercie car je ne savais pas du tout tout cela et c’est très intéressant merci d’avoir partager tout cela avec nous
Vaya por fin somos líderes en algo, uf hace tiempo que esto no pasaba, he he… Xavier leerte sigue siendo un placer