Georges de La Tour entre ombre et lumière

Le musée Jacquemart-André, à Paris, présente jusqu’au 26 janvier 2026 une exposition intitulée « Georges de La Tour entre ombre et lumière ».

Georges de La Tour (1593-1652) est né, a vécu et est mort en Lorraine, à une époque marquée par la guerre. Continuer la lecture de « Georges de La Tour entre ombre et lumière »

Toutes peines confondues

Les éditions iX ont publié en mars 2025 « Toutes peines confondues, de la disparition forcée à l’engagement citoyen, parcours d’une ex-détenue politique marocaine », livre de Fatna el Bouih, traduit de l’arabe (Maroc) par Souad Labbize.

Fatna el Bouih, âgée aujourd’hui de soixante-dix ans, est depuis son adolescente une militante. La cause qu’elle défend est celle des personnes détenues, en particulier des femmes. Elle est aussi le devoir de mémoire à l’égard des personnes victimes de la répression, au Maroc et dans le monde. Continuer la lecture de « Toutes peines confondues »

L’université de la prison romaine de Rebibbia

Dans « L’università di Rebibbia », Goliarda Sapienza raconte avec passion et humour son séjour au quartier femmes de la prison romaine de Rebibbia en 1980 où elle avait été enfermée à la suite d’un vol de bijoux. Ce récit autobiographique, publié en Italie en 1983, a été traduit en français par Nathalie Castagné en 2013 aux Éditions Le Tripode. Les citations incluses dans cet article ont été traduites par l’auteur de Transhumances.

 La prison de Rebibbia où Goliarda a été incarcérée en 1980 ne ressemblait pas aux maisons d’arrêt françaises. En France, le système pénitentiaire cherche à isoler le plus possible les personnes détenues, à les maintenir dans une cellule, idéalement seules dans un tout petit espace. À Rebibbia, une fois passé le glacial « cheminement d’immersion dans la peine » des premiers jours,  les pièces sont ouvertes. Lors des fêtes entre détenues, on consomme le vin et la bière qu’on a cantinés. Continuer la lecture de « L’université de la prison romaine de Rebibbia »

Arco

Arco, film d’animation d’Ugo Bienvenu, a obtenu le Cristal du long métrage au Festival d’Annecy. Ce prix récompense une œuvre poétique, esthétiquement merveilleuse et profondément optimiste.

En 2075, la vie sur terre est compliquée. Iris, 10 ans, et son petit-frère Peter, un bébé, sont les seuls humains dans leur grande maison. Leurs parents, absents pour cause professionnelle, communiquent avec eux par leur hologramme. La vie quotidienne – de la cuisine à la lessive et au jardinage – est prise en charge par Micky, un robot. Dans les environs de la maison, un incendie fait rage. Continuer la lecture de « Arco »