Le principe de Pauline

« Le principe de Pauline », dernier roman de Didier van Cauwelaert, brode sur le thème classique du ménage à trois, mais avec une histoire originale, des personnages attachants et beaucoup d’humour.

 Maxime de Pleister est un grand gaillard extraverti, à l’aise avec tout le monde, combinard, sanguin, avec le tutoiement et l’argot faciles. En 1993, il est le garde du corps et le factotum d’un politicien véreux au bras long. Accusé de meurtre, il purge sa peine à la maison d’arrêt de Saint-Pierre-des-Alpes. Continuer la lecture de « Le principe de Pauline »

Contrôler les chômeurs ?

Les déclarations du ministre du travail souhaitant un contrôle accru des chômeurs ont suscité un tollé. Cela invite à la réflexion.

 François Rebsamen, ministre du travail, a ainsi souhaité « qu’on vérifie que les chômeurs cherchent du travail. Sinon, on est radié. Il faut qu’il y ait à un moment une sanction. » Des commentateurs ont relevé l’indécence de ce propos, à un moment où le chômage ne cesse d’augmenter et de ruiner la vie de centaines de milliers de personnes et de familles. Faire la chasse aux « faux chômeurs » jette la suspicion sur une immense majorité de « vrais » sans-emploi ; cela ne résorbera pas le déficit de l’assurance-chômage. Continuer la lecture de « Contrôler les chômeurs ? »

Sagan

Arte TV a diffusé récemment « Sagan », téléfilm en deux parties de Diane Kurys (2008).

 Six ans avant sa mort, Françoise Sagan (1935 – 2004) avait rédigé son épitaphe : « Sagan Françoise. Fit son apparition en 1954, avec un mince roman, Bonjour tristesse, qui fut un scandale mondial. Sa disparition, après une vie et une œuvre également agréables et bâclées, ne fut un scandale que pour elle-même ». Continuer la lecture de « Sagan »

Presse : vers un monde sans papier ?

Arte TV  a diffusé récemment un passionnant documentaire de Marie-Ève Chamard et Philippe Kieffer : « Presse : vers un monde sans papier ? ».

 En cinq ans, la diffusion de la presse papier en Europe a diminué de 25%. Ce n’est pas la lecture sur papier qui est en cause : les lecteurs achètent volontiers des magazines, qu’ils aiment tenir en main, dans lesquels ils vagabondent, se laissent surprendre mais goûtent aussi la sécurité d’une structure éditoriale. Le problème des quotidiens est « la crise du temps différé ». Dans l’édition du Monde en papier, je découvre jeudi matin la composition du nouveau gouvernement annoncé sur le perron de l’Elysée mardi en fin d’après-midi. Ce décalage temporel n’est plus accepté : les consommateurs d’information exigent de connaître une telle annonce et de disposer de commentaires à l’instant même. Continuer la lecture de « Presse : vers un monde sans papier ? »