Nicolas de Staël, lumières du nord, lumières du sud

Le Musée d’art moderne André Malraux du Havre (MuMa) présente jusqu’au 9 novembre une exposition intitulée : « Nicolas de Staël. Lumières du nord. Lumières du sud ».

 L’exposition a été réalisée à l’occasion du centenaire de la naissance de Nicolas de Staël, né à St Petersburg en 1914 et décédé à Antibes en 1955. Elle se concentre sur la période commencée en 1952, pendant laquelle l’artiste se consacre à la peinture de paysages à la frontière entre l’abstrait et le figuratif. Continuer la lecture de « Nicolas de Staël, lumières du nord, lumières du sud »

New-York à deux vitesses

Dans The Guardian du 24 octobre, le journaliste John Freeman dit de New-York que c’est la ville des rêves et des clichés de cinéma, mais aussi de la pauvreté, des loyers en hausse et de l’inégalité croissante.

 John Freeman évoque sa propre expérience. Alors qu’il avait son propre appartement, son frère Tim, atteint d’une maladie mentale, vivait dans un foyer pour SDF à quelques centaines de mètres de chez lui. Les deux frères vivaient dans deux mondes hermétiques l’un à l’autre, celui de la prospérité et celui de la précarité. Continuer la lecture de « New-York à deux vitesses »

À Damas ensemble contre l’épidémie en 1348

Au moment où augmentent les craintes de l’épidémie d’Ebola, où la guerre fait rage en Syrie et où s’aiguisent les haines religieuses, il est bon de lire le récit du séjour à Damas du voyageur Ibn Battûta (ابن بطوطة ), né en 1304 et mort en 1377.

Originaire de Tanger, juriste religieux, Ibn Battûta quitta le Maroc vers l’âge de 20 ans pour effectuer le pèlerinage à La Mecque. Il s’enthousiasma alors pour les voyages au point de parcourir environ 120.000 km en trente ans de pérégrinations jusqu’en Chine et en Inde. Continuer la lecture de « À Damas ensemble contre l’épidémie en 1348 »

The Tribe

Premier long métrage du réalisateur ukrainien Myroslav Slaboshpytskiy, « the tribe » met en scène des acteurs sourds et muets, dont la langue des signes n’est ni traduite ni sous-titrée.

Le jeune Sergey (Grigoriy Fesenko) entre dans un internat pour sourds et muets le jour où élèves et professeurs célèbrent une fête. Aucun mot n’est prononcé, car tous sont sourds et muets. Nous, spectateurs, n’entendons que le bruit des pas sur le sol. Eux écoutent le discours de la directrice prononcé en langue des signes. Continuer la lecture de « The Tribe »