Bissière, une figure à part

La Galerie des Beaux Arts de Bordeaux propose jusqu’au 15 février une exposition consacrée au peintre Roger Bissière à l’occasion du cinquantenaire de sa mort.

 L’itinéraire artistique de Roger Bissière (1886 – 1964) est lié à son siècle. L’exposition est organisée de manière chronologique, ce qui permet de rendre compte de son évolution personnelle, des influences qui se sont exercées sur lui et des événements qui l’ont touché. Continuer la lecture de « Bissière, une figure à part »

Timbuctu

Timbuctu, film du réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissoko, est un magnifique témoignage sur la résistance d’un peuple à la dictature de fanatiques religieux.

 Des islamistes ont pris le contrôle de la ville de Tombouctou. Ils terrorisent la population pour l’obliger à adopter ce qu’ils croient être la loi de Dieu. Cigarettes, football et musique sont interdits. Les femmes doivent être vêtues des chaussettes jusqu’au voile et accepter le mari qu’on leur impose. On lapide un couple adultère. Continuer la lecture de « Timbuctu »

Objets de l’insoumission

Le Victoria and Albert Museum (V&A) de Londres présente jusqu’au 1er février une exposition originale intitulée « disobedient objects », les objets désobéissants, ou plutôt objets au service de l’insoumission

 L’objectif de l’exposition est d’examiner le rôle puissant des objets dans les mouvements pour le changement social. Toutes sortes d’objets sont présentés, qui sont le fruit de la créativité populaire dans un contexte de luttes sociales. On y trouve côte à côte les casseroles des ménagères chiliennes, des images de billets de banque détournées, des calicots et des banderoles.

Continuer la lecture de « Objets de l’insoumission »

La première histoire du monde

« La première histoire du monde », du romancier brésilien Alberto Mussa, transporte le lecteur à Rio de Janeiro en 1567, alors que la ville ne comptait qu’environ 400 habitants.

 Né en 1961, Alberto Mussa a suivi une formation de mathématiques et de percussion avant de s’orienter vers la linguistique. Il s’est passionné pour les histoires narrées par les conteurs africains et arabes. Il a étudié le tupi (langue des habitants installés dans la région de Rio de Janeiro un millénaire avant l’arrivée des Européens), le yoruba (langue des communautés religieuses afro-brésiliennes) ainsi que l’arabe (langue de la famille de son père, d’origine libano-palestinienne). Il a traduit en portugais les Muallaqat (poésies arabes préislamiques). Il a écrit plusieurs romans, dans lesquelles les mythologies tiennent une place importante. Continuer la lecture de « La première histoire du monde »