Je voulais seulement revenir chez moi

France 2 a récemment diffusé un téléfilm d’Yves Rénier consacré à l’affaire Patrick Dils : « je voulais seulement revenir chez moi ».

« Je voulais seulement revenir chez moi », telle est l’explication que donne Patrick Dils pour avoir avoué, le 28 avril 1987, le meurtre de deux enfants à l’automne précédent, dans son village de Montigny-lès-Metz. Il n’avait pas commis le meurtre. Des policiers l’avaient soumis à 36 heures de garde à vue. Ils lui avaient promis que, s’il avouait, il pourrait rentrer à la maison. Patrick Dils avait 15 ans. Continuer la lecture de « Je voulais seulement revenir chez moi »

Les Fourberies de Scapin par Podalydès

Les cinémas UGC ont eu l’excellente idée de programmer, filmée à la Comédie Française, « les Fourberies de Scapin », pièce écrite par Molière en 1671 et mise en scène en 2017 par Denis Podalydès.

Voir du théâtre dans une salle de cinéma n’est pas l’idéal : il manque l’alchimie entre les acteurs et les spectateurs. Mais lorsque la pièce se joue à guichets fermés à Paris et que la presse est élogieuse, cela vaut la peine. À Bordeaux, une grande salle de l’UGC était pleine pour l’unique représentation. Continuer la lecture de « Les Fourberies de Scapin par Podalydès »

El Presidente

« El Presidente », film de Santiago Mitre avec Ricardo Darín dans le rôle principal, raconte les premières semaines au pouvoir d’un président moins « normal » qu’il n’y paraît.

Lorsqu’Hernán Blanco est élu président de la République Argentine, c’est presque un inconnu qui apparaît sur la scène internationale. Alors que son homologue brésilien Oliveira Prete occupe la scène médiatique, Blanco souffre de l’image terne qu’il a voulu donner de lui pendant la campagne électorale et qui lui a valu la victoire : celle d’un homme du peuple, un homme comme les autres. Continuer la lecture de « El Presidente »

Les passagères du 221

« Les passagères du 221 », roman de Catherine Béchaux, raconte le trajet d’un autobus qui amène des femmes à une maison d’arrêt un jour de parloir.

Catherine Béchaux habite Fresnes, sur la colline au-dessus de la maison d’arrêt qui retient 2000 personnes incarcérées pour 1324 places. Depuis 6 ans, elle est bénévole à la maison d’accueil des familles. « J’ai pu entrer en détention, écrit-elle. J’en suis ressortie impressionnée, étourdie par le vacarme, métallique comme celui d’une usine, et le bruit des énormes trousseaux de clés manipulés par les gardiens. » Continuer la lecture de « Les passagères du 221 »