Le programme de construction de nouvelles places de prison est justifié par le principe de l’encellulement individuel, inscrit dans le code pénal par une loi du 5 juin 1875.
Le gouvernement actuel a repris à son compte le programme de 15 000 places de prison nouvelles, tout en l’étalant sur deux législatures. Il est présenté comme une solution à la surpopulation carcérale. Par respect pour la dignité des détenus, il faudrait mettre fin à « l’incantation séculaire » du droit à l’encellulement individuel et, pour cela, construire. Continuer la lecture de « Le contresens de l’encellulement individuel »