« Transhumances » marque une pause

Le blog « transhumances » marque une pause. Il reprendra dans quelques mois sous une nouvelle formule.

 Après neuf ans d’existence, dont cinq sous le « look » actuel, après 2 032 articles publiés, « Transhumances » s’arrête pour quelques mois. Continuer la lecture de « « Transhumances » marque une pause »

Au Café existentialiste

Dans « Au café existentialiste, la liberté, l’être et le cocktail à l’abricot », la philosophe anglaise Sarah Bakewell livre un formidable récit de la naissance et du développement de l’existentialisme.

La quatrième de couverture explique le titre de ce passionnant ouvrage : « Paris, 1932. Trois amis se réunissent dans un célèbre café de Montparnasse. Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir écoutent Raymond Aron, de retour de Berlin, parler d’une forme de pensée radicalement neuve qu’il a découverte : la phénoménologie. En guise d’explication, Aron pointe son verre du doigt et dit à Sartre : « Tu vois, tu peux parler de ce cocktail, et c’est de la philosophie ! » Intrigué et inspiré, Sartre élabore une théorie philosophique fondée sur l’existence vécue, dont le quartier de Saint-Germain-des-Prés va devenir l’emblème. » Continuer la lecture de « Au Café existentialiste »

La prison par les prisonniers

Pour célébrer son centième numéro, la revue de l’Observatoire International des Prisons, « Dedans Dehors » a choisi de donner la parole aux prisonniers eux-mêmes.

Dans l’éditorial, la directrice de l’OIP Section Française demande « A-t-on le droit de s’exprimer quand on a soi-même enfreint la loi ? Peut-on donner son avis, dire ses souffrances, pire, se plaindre de son sort, quand on n’a pas respecté les règles, que l’on a porté atteinte à quelqu’un ou quelque chose ? Est-il possible de se raconter, de rappeler quand on existe, quand la société a choisi de vous exclure, de vous couper du monde ? Continuer la lecture de « La prison par les prisonniers »

La gravité du vide

L’émission « la conversation scientifique » d’Étienne Klein sur France Culture le 7 juillet dernier m’a bouleversé. Intitulée « la gravité du vide », elle était consacrée à Chloé Moglia, « circassienne formée aux arts martiaux qui se joue du vide, des airs et des hauteurs ».

J’ai été formé dans une tradition chrétienne qui affirme la primauté de l’esprit sur le corps et, dans l’espace, du haut sur le bas. De la tête et des jambes, la tête était le maître. Au jour du jugement, la chair devait ressusciter, mais sous la forme d’un corps spirituel dont toute souillure et toute pesanteur seraient exclues. Continuer la lecture de « La gravité du vide »