Dans « La Maison », Emma Becker raconte son expérience de deux ans comme « pute » dans une maison close de Berlin.
L’auteure a choisi de s’immerger dans la vie d’une professionnelle du sexe pour écrire un livre qui décrirait de l’intérieur le quotidien de ces femmes « vivant nues les unes contre les autres, réunies par le simple fait d’être nées femmes et payées pour ça ». Elle utilise le mot « pute » en pleine conscience de ce que ce mot charrie de connotations négatives. « Le problème dans ce boulot, écrit-elle, n’est pas ce que les autres en pensent, c’est ce qui se passe en nous. » Continuer la lecture de « La Maison »