Hikikomoris : les reclus volontaires ?

Dans le cadre de la série « le monde en face », France 5 a récemment diffusé un documentaire de Michaëlle Gasnet : « Hikikomori, les reclus volontaires ? »

 Le mot « hikikomori » est japonais. Il désigne des personnes qui se retirent de la société, se confinant chez eux. Le phénomène est analysé au Japon depuis plus de trente ans. La pression familiale et sociale pour la réussite est telle qu’un grand nombre de jeunes se réfugient dans leur bulle. Coupés du monde et de ses agressions, dans cette clôture ils trouvent d’abord du réconfort. Puis elle agit comme une drogue et les mine de l’intérieur. Continuer la lecture de « Hikikomoris : les reclus volontaires ? »

Montaigne voyage en Italie

Le théâtre de la Manufacture de Nancy a produit en 2019 « Voyage en Italie », une pièce mise en scène par Michel Didym à partir des Essais et du journal de voyage de Montaigne.

Michel de Montaigne avait 47 ans et venait de publier la première édition de ses Essais lorsqu’il quitta son château, le 22 juin 1580. Continuer la lecture de « Montaigne voyage en Italie »

Réduire la population carcérale : une occasion historique

Des dizaines d’organisations impliquées dans les prisons et plusieurs centaines de personnalités ont adressé au Président de la République une lettre ouverte lui demandant de profiter de l’occasion historique ouverte par la crise sanitaire pour réduire la population carcérale et développer les peines alternatives à la détention.

« Monsieur le Président, pour la première fois depuis près de vingt ans, il y a en France moins de prisonniers que de places de prison. Conséquence d’une crise sanitaire sans précédent, ce qui était hier impossible est devenu réalité : en deux mois, le nombre de personnes détenues a été réduit de plus de 13 500. Continuer la lecture de « Réduire la population carcérale : une occasion historique »

L’homme qui aimait les chiens

Dans « l’homme qui aimait les chiens » (2009), l’écrivain chilien Leonardo Padura raconte les destins croisés de Léon Trostki depuis son exil jusqu’à son assassinat au Mexique, de son assassin Ramón Mercader et d’Iván Cardenas Madurell, un Cubain séduit dans sa jeunesse par l’idéal révolutionnaire, devenu un écrivain frustré et désespéré.

En 1977, Iván Cardenas rencontre sur une plage de La Havane un homme étrange qui se promène avec deux lévriers russes. Iván travaille comme correcteur dans un magazine vétérinaire. La conversation s’engage sur la présence de ces chiens inhabituels sur le territoire cubain. L’homme a besoin de parler. Il est miné par une grave maladie, ses jours sont comptés. Il livre à Iván l’histoire d’un homme qu’il présente comme son ami : Ramón Mercader, l’assassin de Trotski. Continuer la lecture de « L’homme qui aimait les chiens »