Controluce, des bénévoles à la prison de Pise

Une thèse sur le bénévolat en prison en Italie et en France m’a permis de découvrir Controluce, une association de bénévoles active à la prison de Pise (Toscane), dans et hors les murs.

 Patrizia Pacini Volpe, chercheuse à l’Université Nice cöte d’Azur, a réalisé une thèse sur « le rôle positif du bénévolat en prison, expériences de solidarité et pratique de subsidiarité ». Elle a pour cela comparé les pratiques du bénévolat à la prison de Pise, Casa Circondariale Don Bosco, et à la maison d’arrêt de Grasse. Continuer la lecture de « Controluce, des bénévoles à la prison de Pise »

L’homme qui aimait les femmes

Arte TV a récemment diffusé « l’homme qui aimait les femmes », film de François Truffaut (1977).

Bertrand Morane (Charles Denner), presque quinquagénaire, est hypnotisé par les femmes, par leurs jambes, leurs poitrines, leurs manières de se mouvoir, le son de leurs voix. Meurtri par l’indifférence de sa mère quand il était enfant, puis par une douloureuse rupture amoureuse, il consacre sa vie à séduire. La salle d’attente d’un aéroport, tout entière habitée d’hommes d’affaires en costume-cravate, lui fait horreur. Continuer la lecture de « L’homme qui aimait les femmes »

Rire de la religion

L’assassinat de l’enseignant Samuel Paty par un jeune Tchétchène au motif qu’il aurait insulté le prophète en évoquant dans sa classe les caricatures de Mahomet pose de nouveau cette question : est-il possible de rire de la religion ?

 « Transhumances » est revenu à plusieurs reprises sur la question des relations entre le rire et la religion, en particulier en septembre 2015 et juillet 2020. Continuer la lecture de « Rire de la religion »

Hommage

Ma mère, Micheline Denecker, est décédée le 16 octobre à l’âge de 94 ans. Ce texte lui rend hommage.

 Maman est décédée il y a une semaine, soudainement, dans son fauteuil alors qu’elle prenait son petit déjeuner. Elle aura été surprise de ce dénouement, elle qui venait de renouveler pour deux ans son abonnement à Télérama. Mais il l’aurait enchantée : elle ne craignait rien plus que la dépendance et la perte de conscience de soi. « Pfuitt… » disait-elle angoissée face à la répétition de ses trous de mémoire. Continuer la lecture de « Hommage »