Qu’est-ce que « Transhumances » peut souhaiter à ses lecteurs en ce premier jour de 2021 ? La santé et la prospérité, bien sûr, mais dans un contexte qui chargent ces mots d’interrogations. La santé, oui, mais sans oublier le risque que, pendant de longs mois encore, nous fera courir le Covid. La prospérité, oui, mais sans oublier que la crise sanitaire a précipité d’innombrables familles dans la précarité.
L’image qui vient à mon esprit est celle de cet arbre rencontré lors d’une promenade au début de l’hiver. Il a affronté des tempêtes, des branches se sont cassées, les feuilles sont tombées. Il est là, pourtant, enraciné, tendu vers le ciel.
Voici mon vœu pour 2021. Soyons résilients, enracinés, tendus vers un avenir à inventer. N’attendons pas que les difficultés s’effacent par miracle, que le climat cesse de s’échauffer et que s’efface la dette. Considérons-les comme un appel à imaginer d’autres manières de penser, d’agir, d’être au monde.
Ayons confiance. C’est finalement de que « Transhumances » souhaite à ses lecteurs pour cette année nouvelle !