Les lions de Sicile

« Les lions de Sicile », roman historique de Stefania Auci publié en Italie en 2019, devrait être disponible dans sa traduction française en avril 2021.

Le roman commence en 1799, lorsqu’un tremblement de terre, le deuxième en moins de vingt ans, touche le village calabrais de Bagnara. Deux frères, Paolo et Ignazio Folio, dont le métier consiste à transporter à bord de leur petit voilier des épices de la Calabre à la Sicile et qui disposent d’un bureau de vente à Palerme, décident de s’y installer. Le modeste comptoir est transformé en un véritable commerce où l’on vend des aromates et des plantes médicinales. Peu à peu, leur renommée et leur clientèle s’accroissent. Continuer la lecture de « Les lions de Sicile »

Oublier 2020 ?

Beaucoup des vœux reçus ces derniers jours nous invitent à « oublier 2020 »’ et en appellent, pour 2021, à des jours meilleurs.

 Il est vrai que pour d’innombrables citoyens, l’année écoulée restera associée à des malheurs : la maladie ou la mort d’êtres chers ; la perte d’un emploi ; le confinement dans un logement exigu et surpeuplé, ou au contraire dans la solitude et la tristesse ; l’interdiction de se déplacer, de se divertir, de se rencontrer physiquement ; le sentiment de dépossession et de fatalité. Oublions, tournons la page, revenons à la normale. Continuer la lecture de « Oublier 2020 ? »

2021 !

 

Qu’est-ce que « Transhumances » peut souhaiter à ses lecteurs en ce premier jour de 2021 ? La santé et la prospérité, bien sûr, mais dans un contexte qui chargent ces mots d’interrogations. La santé, oui, mais sans oublier le risque que, pendant de longs mois encore, nous fera courir le Covid. La prospérité, oui, mais sans oublier que la crise sanitaire a précipité d’innombrables familles dans la précarité.

 L’image qui vient à mon esprit est celle de cet arbre rencontré lors d’une promenade au début de l’hiver. Il a affronté des tempêtes, des branches se sont cassées, les feuilles sont tombées. Il est là, pourtant, enraciné, tendu vers le ciel.

 Voici mon vœu pour 2021. Soyons résilients, enracinés, tendus vers un avenir à inventer. N’attendons pas que les difficultés s’effacent par miracle, que le climat cesse de s’échauffer et que s’efface la dette. Considérons-les comme un appel à imaginer d’autres manières de penser, d’agir, d’être au monde.

 Ayons confiance. C’est finalement de que « Transhumances » souhaite à ses lecteurs pour cette année nouvelle !