Montolieu, arts et métiers du livre

Montolieu, village de la montagne noire à une vingtaine de kilomètres de Carcassonne, se présente comme « village du livre et des arts ».

Le village est construit en aplomb du ravin creusé par un ruisseau, l’Alzeau. Son site remarquable suffirait à attirer les touristes. Mais depuis 1990, le village s’est positionné sur un créneau particulier : les arts et métiers du livre. Continuer la lecture de « Montolieu, arts et métiers du livre »

A l’ombre des filles

Dans « À l’ombre des filles », le réalisateur Étienne Comar « montre à quel point le chant peut être une libération. Et quoi de mieux qu’une prison, affirme-t-il, pour exprimer la métaphore de cette libération ? »

Luc (Alex Lutz) est chanteur lyrique. Sa carrière a été brillante, sa vie trépidante d’un récital à l’autre. Il est maintenant à l’arrêt, ravagé par le doute et le remords. Il accepte d’animer un atelier de chant dans un centre de détention pour des femmes condamnées à de lourdes peines. Continuer la lecture de « A l’ombre des filles »

L’île des esclaves

Le Groupe 33, compagnie de théâtre bordelaise, a joué récemment au théâtre La Lucarne, la pièce « L’île des esclaves » de Marivaux (1725).

 L’action est placée dans l’Antiquité grecque. Un noble athénien, Iphicrate, et son esclave Arlequin, sont rescapés d’un naufrage. Iphicrate n’est pas long à comprendre qu’ils ont échoué sur l’île des esclaves. Un siècle auparavant, des esclaves fuyant la brutalité de leurs maîtres y avaient trouvé refuge et y avaient créé une république. Continuer la lecture de « L’île des esclaves »

A vélo d’Aragon en Andalousie

Du 28 mars au 9 avril, j’ai parcouru avec un coéquipier 853 kilomètres sur un vélo à assistance électrique à l’est de l’Espagne, entre Teruel (Aragon) et Andújar (Andalousie).

 Le voyage avait commencé en train de Bordeaux à Saint Sébastien, puis en voiture de location jusqu’à Teruel. Les étapes variaient de 50 à 80 kilomètres. Des hôtels avaient été réservés à chaque destination, avec des degrés de confort très divers. Les journées commençaient par un solide petit déjeuner, incluant jambon et fromage. Nous déjeunions à l’heure espagnole, vers 14h, en commençant le plus souvent par un potage qui nous apportait chaleur et liquide. Si nous étions encore loin du but, nous profitions de cette halte pour recharger les batteries des bicyclettes. Continuer la lecture de « A vélo d’Aragon en Andalousie »