Dans “Vivre », le jeune réalisateur sud-africain Oliver Hermanus plonge le spectateur dans le Londres de l’après-guerre, entre les rigidités sociales et l’urgence de la reconstruction.
Chaque matin, en 1953, un groupe de fonctionnaires de la mairie de Londres prend le train jusqu’à la gare de Waterloo, strictement vêtus d’un costume trois-pièces et coiffés d’un chapeau melon. Ils travaillent ensemble dans un bureau encombré de paperasses sous la direction d’un chef ombrageux, Sir Williams (Bill Nighy). La règle n°1 est la fuite des responsabilités : on se renvoie les dossiers gênants du bureau de l’urbanisme à celui des parcs et jardina et à celui de l’assainissement, jusqu’à ce qu’ils reviennent au service envoyeur. Continuer la lecture de « Vivre »