Chronique d’étonnement n°35

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

 Dans cet article de transhumances, je m’étonne qu’une petite-fille de six ans me propose une définition correcte du mot « algorithme ». Et je me félicite de la bonne surprise de la signature du « Cadre de Windsor » entre la Grande-Bretagne et l’Union Européenne sur la question irlandaise. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°35 »

Une prison de 40 000 places inaugurée au Salvador

Dans son compte Twitter, le président du Salvador Nayib Bukele diffuse un reportage réalisé par son service de communication sur l’inauguration du Centre de Confinement du Terrorisme, une prison d’une capacité de 40 000 places, « la plus grande de toute l’Amérique ».

Les détenus seront enfermés dans d’immenses bâtiments semblables à des hangars. Les cellules sont grillagées, ce qui permet aux surveillants de pouvoir à tout moment contrôler visuellement ce qui s’y passe, déniant aux détenus toute intimité. Elles mesurent six mètres sur quatre. Chacune héberge 9 détenus, qui couchent sur des lits superposés comportant trois sommiers. Les cellules disciplinaires sont des cachots sans lumière. Continuer la lecture de « Une prison de 40 000 places inaugurée au Salvador »

Les pionniers du Street Art

L’Institut Culturel Bernard Magrez de Bordeaux consacre jusqu’au 2 avril une exposition consacrée aux pionniers du Street Art en France.

 L’idée même d’une telle exposition dans le château Labottière, du 18ième siècle, peut sembler incongrue. Le Street Art, comme son nom l’indique, se pratique dans la rue, il ne se conçoit pas enfermé. Il est éphémère : il conquiert son espace de manière sauvage et ne se formalise pas s’il est effacé. Il est militant, et en tant que tel dépendant d’un contexte historique. Continuer la lecture de « Les pionniers du Street Art »

Les choses simples

Dans « Les choses simples », le réalisateur Éric Besnard met aux prises deux hommes que tout semble opposer, un homme d’affaires pressé et un autre qui a choisi de vivre au rythme de la montagne.

Vincent (Lambert Wilson) est un homme d’affaires affamé – et couronné – de succès. Il a lancé un réseau social qui croît à toute vitesse, produit un catamaran qui surfe sur les océans, achète à tour de bras des entreprises dans le monde entier. Lorsqu’il tombe en panne sur une route de montagne et qu’un motard secourable l’accueille dans son chalet sans électricité ni connexion internet, c’est pour lui une catastrophe. Continuer la lecture de « Les choses simples »