Vers un avenir radieux

Dans « vers un avenir radieux », Nanni Moretti propose au spectateur un hommage à la magie du cinéma, capable de les emmener, à sa guise, du désespoir à la joie partagée.

 Gianni (Nanni Moretti) est réalisateur de cinéma. Il tourne un film d’époque. En 1956, la cellule locale du Parti Communiste Italien reçoit un cirque venu d’un pays frère, la Hongrie. Son arrivée coïncide avec la révolution populaire à Budapest, suivie par l’intervention sanglante de l’armée soviétique. Continuer la lecture de « Vers un avenir radieux »

Dalí, l’énigme sans fin

À Bordeaux, le Bassin des Lumières programme jusqu’au 7 janvier 2024 « Dalí, l’énigme sans fin », exposition immersive consacrée au peintre catalan né en 1904 et mort en 1989.

 Le Bassin des Lumières occupe le gigantesque bâtiment de béton construit par la marine allemande pour avitailler et maintenir ses sous-marins pendant la seconde guerre mondiale. Etonnamment, cette architecture mortifère se prête bien à l’art. Pendant longtemps, on y présentait des expositions, et le caractère caverneux du lieu rendait hommage à la lumière des objets présentés. Continuer la lecture de « Dalí, l’énigme sans fin »

Cycliste occasionnel

Sur les pistes cyclables entre Maubuisson et Lacanau apparaît en juillet une nouvelle espèce : le cycliste occasionnel.

 Se sentant pousser des ailes en regardant s’élancer les coureurs du Tour de France, il pousse la porte d’un loueur de vélos et s’élance à son tour. Continuer la lecture de « Cycliste occasionnel »

Chronique d’étonnement n°42

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

 Dans cet article de transhumances, je partage la stupéfaction de l’opinion occidentale devant l’équipée de la milice Wagner et son étrange dénouement ; et je m’étonne du contraste entre le charivari médiatique autour de la disparition du sous-marin touristique Titan et le silence assourdissant qui accompagne la noyade de centaines de personnes en Méditerranée. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°42 »