Chronique d’étonnement n°48

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, je m’étonne du voyage dans le temps que m’offre le Jardin d’acclimatation du Bois de Boulogne ; je reste abasourdi par la performance de la mission « Osiris-Rex » qui a prélevé des échantillons du sol d’une astéroïde et les a ramenés sur terre ; j’ai peine à croire que la prison de Tocorrón ait pu fonctionner pendant des années comme le quartier général luxueux d’une bande criminelle. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°48 »

Nicolas de Staël

Le Musée d’art moderne de Paris propose jusqu’au 21 janvier 2024 une exposition consacrée au peintre Nicolas de Staël (1914 – 1955).

L’exposition est organisée sur une base strictement chronologique. Né dans une famille aristocratique de Saint Pétersbourg, le jeune Nicolas émigra avec sa famille en Pologne à l’âge de cinq ans pour fuir la révolution bolchevique et se trouva alors orphelin. Continuer la lecture de « Nicolas de Staël »

Le Dieu noir et le diable blond

« Le Dieu noir et le diable blond », film réalisé en 1964 par le Brésilien Glauber Rocha, a été récemment restauré et sort en salles en France.

 Le titre en portugais est « Deus e o Diabo na terra do Sol », Dieu et Diable dans la terre du Soleil. Il rend mieux compte de l’intention du film, qui n’est pas construit sur l’opposition des races (noir / blond) mais sur un territoire brûlé par le soleil, le Sertão, immense région aride du nord-est du Brésil. Continuer la lecture de « Le Dieu noir et le diable blond »

Moselle et Rhin à vélo 3/3

Pour les quatrième et cinquième jours de notre randonnée cycliste, nous quittons la vallée du Rhin pour rejoindre notre point de départ à Dhron. De Bingen, nous remontons la vallée de la Nahe, un affluent du Rhin.

 Le long du Rhin et de la Moselle, s’orienter est facile : il suffit de ne pas perdre le fleuve de vue. Lorsqu’on quitte la vallée du Rhin, c’est plus compliqué. Les panneaux indicateurs s’ingénient à dépister le touriste, indiquant tantôt le village le plus proche, tantôt des destinations lointaines. La piste cyclable s’interrompt au milieu de nulle part, un chemin en cul de sac ou une zone industrielle. Nous nous retrouvons ainsi, sans l’avoir cherché, sur un quai de la gare de Bad Kreuznach et utilisons les ascenseurs pour handicapés pour rejoindre le centre-ville. Continuer la lecture de « Moselle et Rhin à vélo 3/3 »