Àma Gloria

Dans Àma Gloria, la réalisatrice Marie Amachoukeli raconte l’amour entre une petite fille de six ans et sa nounou venue du Cap Vert.

 Cléo (Louise Mauroy-Panzani) vit avec son père (Arnaud Rebotini) dans un pavillon de banlieue. Il revient tard le soir du travail. C’est la nounou de la petite fille, Gloria (Iliça Moreno Zego), qui s’occupe d’elle au quotidien, l’emmène à l’école, lui donne le bain, lui chante une chanson douce au moment du coucher. La maman de Cléo est morte du cancer. Gloria est devenue sa maman de substitution. Continuer la lecture de « Àma Gloria »

Chronique d’étonnement n°47

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, mes étonnements concernent tous la prison : une miche de pain picorée par un pigeon, la télévision et le tabac considérés comme des biens de première nécessité, l’indécence de se réjouir de la condamnation à la prison ferme de jeunes émeutiers. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°47 »

Tár

Canal + a récemment diffusé Tár, film de Todd Field (2022). Cate Blanchett y interprète une cheffe d’orchestre parvenue au sommet de sa carrière, mais dont la vie se désintègre en quelques semaines.

Lydia Tár (Cate Blanchett) vient d’être nommée cheffe de l’orchestre philharmonique de Berlin, le couronnement d’une brillante carrière. Au cours d’une master classe, elle évoque sa passion pour la musique. Le temps est primordial, dit-elle. C’est moi qui mets l’horloge en marche, parfois sur un silence. C’est moi qui arrête le temps. Continuer la lecture de « Tár »

Les alchimies

Dans « Les alchimies » (Seuil, 2023), Sarah Chiche emmène le lecteur sur les traces de médecins fascinés par Goya et sa connaissance intime de l’esprit humain, bien décidés à entrer eux-mêmes dans l’univers du peintre.

 Camille Cambon est médecin légiste, comme son père lui-même l’avait été. Elle reçoit un courriel l’invitant à rencontrer à Bordeaux quelqu’un qui lui parlera du crâne de Francisco de Goya. Lors de l’inhumation du peintre, mort dans cette ville en 1828, on avait constaté l’absence de sa tête. Pierre Cambon, le père de Camille avait écrit un livre sur Goya. Continuer la lecture de « Les alchimies »