Chronique d’étonnement n°67

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, je m’interroge sur le symbole que représente le pont Simone Veil, récemment inauguré à Bordeaux dans la situation politique inédite issue des élection législatives ; j’envie les Britanniques dont le secrétaire d’État aux prisons est partisan de la désinflation carcérale ; je partage la stupeur générale devant le changement du paysage politique en France entre les deux tours des élections législatives, en particulier dans la circonscription du Médoc dont je suis un électeur. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°67 »

Que disent les programmes électoraux de la Justice ?

Le Rassemblement national (RN) et les coalitions « Nouveau Front Populaire » (NFP) et Ensemble ont évoqué la Justice dans leurs programmes pour les élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024.

 Seul NFP prévoit « d’ augmenter les moyens de la justice pour garantir un traitement juste et dans un délai raisonnable de l’ensemble des procédures, notamment par l’embauche de magistrats, greffiers, agents de la protection judiciaire de la jeunesse. » Continuer la lecture de « Que disent les programmes électoraux de la Justice ? »

En même temps

L’Assemblée nationale élue le 7 juillet devra « en même temps » trouver les voies de compromis permettant au pays d’être gouverné et s’attacher à résorber les fractures qui nourrissent le vote pour l’extrême droite.

 « En même temps » était le leitmotiv d’Emmanuel Macron. Exprimé en termes négatifs, il s’exprimait sous le mot d’ordre « ni droite, ni gauche ». On sait qu’au fil des mois et des années, sa politique a tendu vers le « ni gauche, ni gauche » : réforme des retraites, loi sur l’immigration. En faisant siens des thèmes d’extrême droite, il les a banalisés et a contribué à l’essor électoral impressionnant du Rassemblement national. Continuer la lecture de « En même temps »

Gaza mon amour

Arte TV propose en replay « Gaza mon amour », troisième film d’Arab et Tarzan Nasser après « Dégradé », dont « transhumances » avait publié une critique.

Issa (Salim Daw), 60 ans, est un homme solitaire et ombrageux qui sort chaque soir aux commandes de son minuscule chalutier pêcher la sardine, dans la limite de 5km fixée par les autorités israéliennes. Par esprit d’indépendance, il n’a jamais voulu se marier et avoir des enfants. Continuer la lecture de « Gaza mon amour »