Le Royal Albert Hall de Londres présente jusqu’au 19 juin une superproduction intitulée « strictly Gershwin ».
Le spectacle surfe sur la mode de la danse de salon, amplifiée en Grande Bretagne par « Strictly Come Dancing », un concours télévisé qui oppose des personnalités du spectacle ou de la mode qui suivent un entrainement poussé et dont le partenaire est un danseur professionnel. Il joue aussi sur la nostalgie du Hollywood des années trente, le souvenir de Fred Astaire et Ginger Rogers, le charme de l’opérette où dans le bal, les gentils gendarmes côtoient des bonnes sœurs en collerette.
Il est à l’unisson des images et des sons fondateurs de son public et aurait pu verser dans la facilité. Mais il y a l’extraordinaire musique de George Gershwin (An American in Paris, Rhapsody in Blue, Summertime, Shall we dance…) et le talent des danseurs de l’English National Ballet. Tout est parfaitement orchestré, léger, gai. On passe une excellente soirée.
Photo : « Strictly Gershwin ».