Au travail à bicyclette

Dans The Sunday Times du 19 juin, Robin Henry indique que, pour la première fois, le nombre de trajets jusqu’au travail à bicyclette dépasse le nombre de trajets en voiture dans la City de Londres aux heures de pointe.

 Malgré la mise en service des « Boris Bikes », l’équivalent londonien du Vélib’ et la création de quelques miles de pistes cyclables, Londres reste en général une ville hostile aux cyclistes. Pourtant, sur Cheapside, une rue dans la City, les vélos constituent plus de 50% des déplacements domicile / travail (« commuting ») selon des données officielles, et ils comptent pour 42% de la circulation sur le pont de Southwark au dessus de la Tamise. Dans d’autres villes d’Angleterre, comme Bristol, Cambridge ou York, la bicyclette représente aussi un moyen de transport en fort développement.

 A Londres, le succès de la bicyclette s’explique en partie par la « congestion charge », l’octroi perçu sur tout véhicule pénétrant dans le centre ville, qui rend en semaine le trafic relativement fluide. Il est aussi dû à l’inconfort du métro aux heures d’affluence, bondé et en permanence proche du point de rupture. Il répond à un effet de mode : les journaux publient souvent des photos de célébrités délaissant la voiture pour la petite reine, ne fût-ce que le temps du cliché.

 Il y a enfin le succès des bicyclettes pliables, qui sont autorisées sur les trains même aux heures de pointe. A chaque arrivée dans les grandes gares londoniennes, des dizaines de ces engins sont déployés.

 Photo « The Guardian », 2007

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