Mon petit doigt m’a dit

France 3 a récemment diffusé « Mon petit doigt m’a dit », film réalisé en 2005 par Pascal Thomas d’après le roman d’Agatha Christie.

 Bélisaire Beresford (André Dussolier) et son épouse Prudence (Catherine Frot) mènent une vie heureuse dans une grande maison en aplomb d’un lac savoyard. Il a fait sa carrière dans les services secrets. Elle a une imagination débordante et n’aime rien tant que se mettre sur la piste de crimes, servie par son intuition (son petit doigt) et son opiniâtreté.

 Bélisaire et Prudence visitent une vieille tante dans une paisible maison de retraite dans laquelle les pensionnaires semblent décéder à un rythme anormalement rapide. Prudence rencontre une vieille dame, Rose Evangelista (Geneviève Bujold), qui lui parle d’une petite fille emmurée derrière une cheminée. Madame Evangelista disparaît quelques jours plus tard.

Prudence se met à la recherche de la vieille dame. La seule piste à sa disposition est un tableau représentant une maison vide au fond d’une allée de platanes. Le cimetière du village semble recéler des secrets inquiétants. Une bigote, mademoiselle Blayes (Valérie Kapriski) fait mine de ne rien savoir. Maître Anet (Laurent Terzieff), un notaire à la mine sinistre, se suicide.

 Peu à peu, l’enquête dans laquelle Prudence s’est lancée par jeu se transforme en un drame glaçant, entre maison hantée et souvenir obsédant d’enfants mortes.

 Le film de Pascal Thomas vaut par ses contrastes, entre le couple Beresford, dont la seule terreur est l’arrivée prochaine chez eux de leurs adorables petits-enfants, et les personnages lugubres qu’ils rencontrent à mesure qu’ils s’approchent de Madame Evangelista ; entre la beauté des paysages de lac et de soleil qui servent de cadre à l’intrigue et la noirceur de ce qui se passe dans les combles et les cheminées des maisons.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *