Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.
Dans cet article de transhumances, Je m’étonne de la tendance à considérer la prison comme un succédané de l’hôpital psychiatrique. J’ai été sidéré par l’attitude du ministre de l’Intérieur français après les incidents au Stade de France avant la finale de Coupe d’Europe entre Liverpool et le Real de Madrid.
Hôpital psychiatrique ou prison ?
Dans la rubrique « faits divers », le quotidien Sud-Ouest du 9 juin évoque le placement en détention préventive de Jérémy, âgé d’une vingtaine d’années, pour des violences sur sa petite amie.
Jérémy est traité en psychiatrie et est placé sous tutelle. Au juge, il a déclaré : « je ne travaille pas, je reste avec mon père à la maison, on boit de l’alcool et je ne prends pas mes médicaments ».
« À mon sens, indique l’avocate de la défense, il n’a rien à faire en prison. Sa tutrice a tenté une hospitalisation sous contrainte. Refusée, faute de places. Autre difficulté : ses parents ne veulent plus l’héberger. »
L’utilisation de la prison comme succédané à l’hôpital psychiatrique n’a de cesse de m’étonner.
Stade de France
Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a imputé les incidents survenus aux abords du Stade de France lors de la finale de la coupe d’Europe entre Liverpool et le Real de Madrid au fait que « 30 000 à 40 000 supporteurs anglais se sont retrouvés au Stade de France, soit sans billet, soit avec des billets falsifiés ».
On reste stupéfait par l’accumulation de postures détestables. Le déni de ses propres responsabilités. L’attribution des fautes à « l’étranger », en l’occurrence l’Anglais. L’absence d’empathie envers les supporters anglais gazés et les supporters espagnols détroussés. Le mensonge, enfin, puisque le nombre de faux billets était probablement inférieur à 3 000.