Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.
Dans cet article de transhumances, je m’étonne du retentissement mondial des obsèques de la reine Elizabeth II. J’ignorais l’existence de bunkers abritant des œuvres d’art dans les ports francs d’aéroports internationaux.
Funérailles royales
En France, 7,5 millions de téléspectateurs ont regardé les obsèques de la Reine Elizabeth II. Ils étaient 28 millions au Royaume-Uni, où la journée était fériée. On parle de 4 milliards dans le monde…
Pendant une semaine, la disparition de la souveraine a éclipsé la guerre en Ukraine, l’inflation et les feux de forêt. L’émotion qui a submergé le monde s’explique par son exceptionnelle longévité : la fin d’une époque, a-t-on dit. Le record d’audience s’explique aussi par la qualité du spectacle funèbre offert aux spectateurs : fût de canon, bonnets à poils, sceptre, couronne, têtes couronnées.
Ce succès planétaire témoigne de la mondialisation. Le couronnement de la Reine en 1953 avait été considéré comme un événement médiatique. Il avait été suivi « seulement » par 277 millions de téléspectateurs.
Ports francs
Dans « Salvador Mundi », documentaire de Andreas Koefoed (2021) récemment diffusé par Arte TV, j’apprends que des œuvres d’art sont stockées dans des bunkers hyper sécurisés dans les zones franches d’aéroports internationaux, par exemple celui de Genève. S’agissant de zones de transit, les transactions, opaques, ne sont pas taxables. Elles servent de garanties pour des prêts accordés par des banques internationales. On parle de millions de dollars, voire de centaines de millions comme le Salvador Mundi attribué à Léonard de Vinci acquis par le prince saoudien Mohamed Ben Salman pour 450.000.000 $.
J’ignorais l’existence de ce circuit qui permet aux ultrariches de s’enrichir davantage dans l’obscurité