Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.
Dans cet article de transhumances, je m’étonne que le gouvernement japonais cherche à encourager la consommation d’alcool par les jeunes ; et je suis surpris par les résultats d’une étude sur la santé mentale en prison présentée au récent congrès français de psychiatrie.
Alcool
Chaque lundi, Ian Stewart, économiste en chef de Deloitte, exprime ses vues sur l’économie mondiale et britannique. À l’occasion des fêtes de fin d’année, il a relaté des nouvelles étonnantes, et notamment celle-ci. « Le gouvernement japonais a lancé un concours pour identifier des moyens de stimuler la consommation d’alcool parmi les jeunes adultes. Celle-ci a décliné ces dernières années, en partie en raison de changements démographiques, et la baisse de recettes fiscales menace les finances publiques. »
Nous sommes habitués en France à des campagnes du ministère de la santé incitant jeunes et moins jeunes à modérer leur consommation d’alcool. Verrons nous un jour des campagnes du ministère des finances les invitant à s’enivrer davantage ?
Santé mentale en prison
Un article publié par Le Monde le 15 décembre 2022 a pour titre « prisons : deux tiers des détenus libérés ont des troubles psychiatriques ». Il se réfère à une étude présentée au congrès français de psychiatrie.
L’article rappelle que la dernière étude nationale, datant de 2006, concluait que « 36 % des personnes incarcérées présentaient un trouble psychiatrique de gravité marquée à sévère ». Il y aurait donc presque deux fois plus de situations pathologiques à l’approche de la sortie de prison qu’à l’entrée.
Or, nous dit l’article, « 52 % des femmes (interrogées dans le cadre de l’étude) estiment que leur incarcération a eu un effet positif sur leur santé mentale, et 28 % jugent, au contraire, qu’elle a eu un impact négatif, contre respectivement 42 % et 33 % des hommes interrogés. »
La situation se serait elle radicalement améliorée depuis 2006 ?