Chronique d’étonnement n°40

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

 Dans cet article de transhumances, je trouve surprenante la bande sonore d’une famille dans sa randonnée cycliste ; et je m’étonne que la lauréate de la Palme d’Or à Cannes ait profité de la tribune internationale qui lui était offerte pour un combat franco-français.

Boîte à histoires

Sur la voie verte qui longe le canal parallèle à la Garonne près de La Réole, je croise une famille à bicyclette : le père et la mère, remorque et sacoches lourdement chargées ; un garçon et une fille de huit à dix ans, chacun sur son vélo.

Ce qui m’étonne, c’est qu’ils pédalent au son d’un conte émis par une boîte à histoires, de celles que l’on confie aux enfants le soir avant de s’endormir. La fonction de cet appareil est habituellement soporifique. Pour cette famille, il semble viser à stimuler l’effort.

 

Cannes

Courbée sur son micro, Justine Triet, honorée par la Palme d’Or, a prononcé un réquisitoire contre la réforme des retraites et la fin de l’exception culturelle française. Je suis en désaccord avec la réforme des retraites, sur le fond comme sur la forme. Je ne suis pas certain qu’un démantèlement de l’aide au cinéma français soit en cours.

Ce qui me gène dans cette séquence, c’est l’utilisation d’un forum international pour livrer un combat domestique. Les sujets d’ampleur mondiale ne manquent pourtant pas : le péril climatique, la course aux armements, les atteintes aux droits des femmes, la famine dans de nombreux pays…

Les Français sont souvent qualifiés d’arrogants râleurs. J’aurais préféré que l’horizon des remerciements de la lauréate de la Palme d’Or soit plus large que l’Hexagone.

Une réflexion sur « Chronique d’étonnement n°40 »

  1. Bonjour, Il est certain qu’il est utile que Cannes encourage la créativité dont elle a certainement fait preuve ds son film. On attend un peu plus que des slogans du tenant de la palme d’or du cinéma mondial au moment de la remise du trophée. C’est assez révélateur de voir comment elle culpabilise d’une certaine façon au point de se sentir contrainte de placer les discours Gilets jaunes de base en guise de discours de remerciements. Ça fait malheureusement presque scolaire, ou victime d’une emprise, qq chose comme ça en tout cas. Donc pourvu que la palme félicite son œuvre créatrice.

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