Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.
Dans cet article de transhumances, Je suis amusé par le dialogue entre un mendiant et une quêteuse de la Croix-Rouge. Je m’étonne des deux-roues rencontrés sur une piste cyclable en forêt. Je suis surpris par l’ampleur de l’incarcération d’auteurs de violences sexuelles et conjugales dans la foulée du mouvement #MeToo.
Aumône
C’est la journée de la Croix-Rouge. Une jeune femme sollicite les passants. Machinalement, elle présente la tire-lire destinée à recevoir les dons à un homme assis par terre sur le trottoir. L’homme est un mendiant. Il rit de bon cœur à la situation.
Deux-roues
Sur la piste cyclable entre Maubuisson et Lacanau, je croise un cycliste dont le guidon est lesté d’une sorte de nacelle-bulle dans laquelle bulle un chien. Sous d’autres latitudes, les chiens tirent les traîneaux. Ici, ils mènent la vie de pacha.
Un peu plus loin, c’est un homme en trottinette électrique que je rencontre, musique électro à fond. J’aime profiter du silence de la forêt, prêter l’oreille aux chants d’oiseaux et au murmure du vent dans les arbres. J’aime mesurer mon effort selon la pente, pédaler fort dans les côtes, respirer fort. Le trottineur et moi ne semblons pas partager les mêmes valeurs.
Prison pour violences conjugales ou sexuelles
Selon l’Observatoire international des prisons, « environ 30 % des condamnés détenus le sont pour des violences conjugales ou sexuelles. Ils étaient ainsi plus de quinze mille hommes à être emprisonnés pour ces motifs au 31 décembre 2022. C’est presque quatre mille de plus qu’en 2020. L’augmentation du nombre de condamnations à de la prison ferme ces cinq dernières années reflète d’abord celle du nombre d’affaires enregistrées par la justice (+27% entre 2015 et 2021), dans le sillage du mouvement #MeToo et de la dénonciation croissante des féminicides. »
La prison est-elle la solution ? demande l’OIP, qui plaide pour une prise en charge globale, pour l’invention d’autres formes d’interventions, soucieuses à la fois des besoins des auteurs et de ceux des victimes.
Actuellement je suis en contact avec une personne qui vient d’être condamné à un an de prison ferme pour agression sexuelle sur mineur de plus de 15 ans.
Les faits : 5 jeunes lors d’une soirée jouent à » action ou vérité « . Le jeu dérape. Une jeune fille de 17 ans accuse les autres participants de l’avoir violée. La personne que je connais dit qu’il lui a touché les seins.
Celui qui a eu une relation sexuelle avec elle est condamné à 7 ans de prison.
Mon ami prend un an.
De quoi castrer toutes ardeurs ds le futur ou ttes velléités de jouer en groupes…