Bonnard, Pierre et Marthe

« Bonnard, Pierre et Marthe », film réalisé par Martin Provost, décrit l’influence de sa compagne sur l’œuvre du peintre Pierre Bonnard (1867 – 1947).

Elle se présente comme Marthe de Méligny. Marthe n’est pas son prénom, et Méligny est le nom d’une ruelle où elle habite dans une soupente minable. Peu  importe. Pierre Bonnard (Vincent Macaigne) tombe fou amoureux de « Marthe » (Cécile de France) qui devient son modèle puis sa compagne.

Le couple achète une maison, La Roulotte, au bord de la Seine, non loin de Giverny d’où Claude Monet et son épouse aiment les rejoindre en barque. Pierre et Marthe aiment se baigner nus dans le fleuve, en toute liberté.

Cette liberté qu’ils chérissent est aussi une cause de désaccords. Marthe voudrait des enfants, Pierre s’y oppose car ils représenteraient une contrainte sur son art.  Marthe a en horreur les mondanités, Pierre passe du temps à Paris. Marthe voudrait se marier. Pierre ne veut pas entrer dans un mariage bourgeois. Il revendique son droit à des amours multiples. Marthe souffre de ses infidélités, avec Misia (Anouk Grinberg), la fantasque coqueluche du tout Paris, avec Renée (Stacy Martin), la jeune américaine que Pierre emmène à Rome et est sur le point d’épouser.

Lorsque Pierre fait un portrait de Renée attablée à une terrasse de café à Rome, il ne peut s’empêcher d’ajouter, en premier plan à la gauche du tableau, une femme brune. Je veux rentrer chez moi, dit-il. À vrai dire, il ne peut se passer de la femme qui, dans les jours heureux et dans les tempêtes, l’a amené à devenir le peintre reconnu qu’il est maintenant.

 

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