Arte TV a récemment diffusé un très bon film de la réalisatrice allemande Franziska Busch : « Adieu Paris ». Il peut être vu sur Arte + 7 jusqu’au 8 février.
Patrizia Munch (Jessica Schwarz), une belle femme d’une trentaine d’années, vient d’obtenir un beau succès avec la publication de son premier roman. Sa vie est bouleversée lorsque Jean-Jacques, son amant, est victime d’un accident de voiture alors qu’il était en conversation téléphonique avec elle. Au chevet de Jean-Jacques, sous assistance respiratoire à l’hôpital, elle rencontre l’épouse de celui-ci, Françoise (Sandrine Bonnaire).
Dans un aéroport, elle rencontre Frank Berndssen (Hans Werner Meyer). Il vient d’obtenir un beau succès dans la banque où il travaille en bouclant une opération de fusion et acquisition dont l’objet est une entreprise française de charcuterie dont le fondateur et patron est le truculent Monsieur Albert (Gérard Juniot). Sa vie est bouleversée lorsqu’il s’avère que les comptes des Charcuteries Albert sont truqués, ce qui entraîne pour la banque une perte colossale et, pour Frank, le licenciement sans indemnité.
Patrizia est placée par Françoise face à ses responsabilités. Puisqu’elle a aimé Jean-Jacques, elle ne doit pas se dérober devant une décision cruciale : faut-il le faire débrancher ou non ?
Frank est confronté au désastre de sa vie : la respectabilité perdue, le chômage, la désertion de son épouse.
Patrizia et Franck se sont rencontrés par hasard. Lorsque le désastre s’abat sur Franck, le hasard fait que c’est Patrizia qui se trouve là et l’écoute. Lorsque Patrizia est placée devant une alternative qui la trouble au plus profond d’elle-même, c’est à Franck qu’elle demande conseil. Ce dialogue leur permettra-t-il de dépasser leurs contradictions ?
J’ai aimé ce film, en particulier parce que j’ai eu l’occasion de vivre les affres d’un financier confronté à une escroquerie. Mais aussi pour Jessica Schwarz, qui est aussi belle femme qu’actrice talentueuse.