Cléo de 5 à 7

France 4 Culturebox a diffusé récemment « Cléo de 5 à 7 » réalisé par Agnès Varda en 1962.

Cléo (Corinne Marchand) est anxieuse. Dans deux heures, elle apprendra d’un professeur de la Pitié Salpêtrière si elle est atteinte d’un cancer. Elle consulte une cartomancienne, qui tente de la rassurer de manière si maladroite que Cléo se sent proche de la mort. Continuer la lecture de « Cléo de 5 à 7 »

Una hora con Frida Kahlo

Le théâtre Molière de Bordeaux a programmé la pièce « Una hora con Frida Kahlo », mise en scène par Nicolas Delas et interprétée par Laurence Ruatti.

Le texte de la pièce n’est autre que le journal de Frida Kahlo (1907-1954). L’artiste évoque la poliomyélite qui l’a touchée alors qu’elle était petite fille. Elle parle des deux désastres de sa vie : l’accident d’autobus qui faillit lui coûter la vie à 18 ans et lui valut d’insupportables souffrances tout au long de sa vie, et sa rencontre avec le peintre Diego Rivera, aussi exaltante que toxique. Continuer la lecture de « Una hora con Frida Kahlo »

Coeur noir

Les professionnels et bénévoles qui interviennent en prison, en particulier auprès des mineurs, ne manqueront pas de se passionner pour le dernier roman de Silvia Avallone, Cuore nero, publié en Italie en janvier 2024. Il a été traduit en français par Lise Chapuis et publié par Liana Levi sous le titre « Cœur noir » en février 2025. Les citations incluses dans cet article ont été traduites par l’auteur de « transhumances ».

Une femme, trentenaire rouquine au visage d’adolescent, vient s’installer dans un hameau déserté de la montagne piémontaise, Sassaia. Deux hommes y habitent, un ermite qui restaure l’église du village voisin, et Bruno, l’instituteur de ce village, le narrateur de « Cœur noir ». Bruno et la jeune femme sont affamés de contact. Ils font l’amour passionnément, sans rien connaître l’un de l’autre. La jeune femme laisse à Bruno un portrait de lui, signé de son prénom : Emilia. Continuer la lecture de « Coeur noir »

Chronique d’étonnement n°83

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, je m’étonne de mon accoutumance à la violence contre la population civile de Gaza ; j’évoque les contradictions de l’Administration Trump autour du concept de liberté ; j’assiste muet à la logorrhée de convives sur l’islam et l’immigration ; et je m’interroge sur la mise à l’isolement total de personnes détenues en raison de leur appartenance au grand banditisme. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°83 »