No country for old men

FR3 a récemment diffusé “No country for old men”, film de Joel et Ethan Coen, Oscar du meilleur film en 2008.

Le personnage que le titre du film indique comme central est le Sheriff Bell (Tommy Lee Jones). Son territoire se situe à la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Il était habitué à traiter des affaires de délinquance « normales », comme les vols de bétail ou les conflits de voisinage. L’irruption du trafic de drogue transfrontalier change la donne : on parle maintenant de millions de dollars et de dizaines, voire de centaines de morts. Continuer la lecture de « No country for old men »

L’empreinte des tueurs

Arte TV a récemment diffusé « l’empreinte des tueurs », téléfilm policier d’Urs Egber, entre une ville allemande et un village calabrais.

 À la sortie d’une pizzéria de Mönchengladbach, vers 2h du matin, cinq hommes sont assassinés par deux tueurs qui s’enfuient. Continuer la lecture de « L’empreinte des tueurs »

Oublier 2020 ?

Beaucoup des vœux reçus ces derniers jours nous invitent à « oublier 2020 »’ et en appellent, pour 2021, à des jours meilleurs.

 Il est vrai que pour d’innombrables citoyens, l’année écoulée restera associée à des malheurs : la maladie ou la mort d’êtres chers ; la perte d’un emploi ; le confinement dans un logement exigu et surpeuplé, ou au contraire dans la solitude et la tristesse ; l’interdiction de se déplacer, de se divertir, de se rencontrer physiquement ; le sentiment de dépossession et de fatalité. Oublions, tournons la page, revenons à la normale. Continuer la lecture de « Oublier 2020 ? »

2021 !

 

Qu’est-ce que « Transhumances » peut souhaiter à ses lecteurs en ce premier jour de 2021 ? La santé et la prospérité, bien sûr, mais dans un contexte qui chargent ces mots d’interrogations. La santé, oui, mais sans oublier le risque que, pendant de longs mois encore, nous fera courir le Covid. La prospérité, oui, mais sans oublier que la crise sanitaire a précipité d’innombrables familles dans la précarité.

 L’image qui vient à mon esprit est celle de cet arbre rencontré lors d’une promenade au début de l’hiver. Il a affronté des tempêtes, des branches se sont cassées, les feuilles sont tombées. Il est là, pourtant, enraciné, tendu vers le ciel.

 Voici mon vœu pour 2021. Soyons résilients, enracinés, tendus vers un avenir à inventer. N’attendons pas que les difficultés s’effacent par miracle, que le climat cesse de s’échauffer et que s’efface la dette. Considérons-les comme un appel à imaginer d’autres manières de penser, d’agir, d’être au monde.

 Ayons confiance. C’est finalement de que « Transhumances » souhaite à ses lecteurs pour cette année nouvelle !