Hannah Arendt

« Hannah Arendt », film de Magarethe Van Trotta, évoque le courage d’une femme qui ne cède rien sur ses idées. Il réussit aussi le tour de force de mettre à l’écran la formation d’une pensée.

 A l’occasion du cinquantenaire du procès d’Eichmann à Jérusalem, « transhumances » avait évoqué le livre de la philosophe juive allemande Hannah Arendt, exilée aux Etats-Unis : « Eichmann à Jérusalem, ou la banalité du mal ». Continuer la lecture de « Hannah Arendt »

La belle endormie

La Belle endormie (La bella addormentata), film de Marco Bellochio, nous plonge au cœur d’une controverse qui a profondément divisé les Italiens à la fin 2008 et au début 2009 : à la demande du père d’Eluana Engaro, dans le coma depuis 17 ans, un tribunal avait autorisé  l’interruption de son alimentation artificielle.

 Le Président du Conseil Silvio Berlusconi avait utilisé cette situation pour souder autour de lui l’opinion catholique. Au nom du respect absolu de la vie, il avait déposé en urgence un projet de loi obligeant à maintenir l’assistance mécanique à la vie de personnes comateuses, ce qui aurait obligé à rebrancher les appareils maintenant en vie Eluana. Le film se déroule début février 2009, six semaines après qu’Eluana eut été débranchée : elle est transférée à l’hôpital d’Udine pour y mourir ; à Rome, les Députés sont réunis pour voter le projet de loi de Berlusconi. Continuer la lecture de « La belle endormie »

Jappeloup

« Jappeloup », film de Christian Duguay dont Guillaume Canet et le cheval Jappeloup sont les personnages principaux, est un bon film familial qui nous plonge dans l’univers des compétitions internationales de jumping.

 Nous sommes dans la région bordelaise, au milieu des vignes. Serge Durand (Daniel Auteuil) a créé un centre hippique de haut niveau et rêve de faire de son fils Pierre (Guillaume Canet) un champion international. Il acquiert un cheval noir, trop petit, trop caractériel, mais qui se révèle un sauteur hors pair : Jappeloup. Continuer la lecture de « Jappeloup »

La Cage Dorée

« La Cage Dorée », premier film de Ruben Alves, est une jolie comédie qui réjouira les amoureux des Portugais, du Portugal et de Paris.

 Maria Ribeiro (Rita Blanco) est, depuis trente ans, concierge d’un immeuble haussmannien de Paris. Elle est gentille, serviable, corvéable à merci sans jamais perdre le sourire. Son mari José (Joaquim de Almeida) est l’homme à tout faire de l’immeuble ; mais pendant la journée il est chef de chantier dans une petite entreprise familiale de travaux publics, un ouvrier estimé, mal payé, irremplaçable. Continuer la lecture de « La Cage Dorée »