« Chrétiens » chez les « Indiens », 1528 – 1536

Álvar Nuñez Cabeza de Vaca (1488-1559), héros du film “Cabeza de Vaca” du réalisateur mexicain Nicolás Echevarría, a écrit deux récits à destination de Charles Quint. L’un, « naufragios » raconte les naufrages sur les côtes de Floride où sombrèrent la plupart des hommes et des chevaux de l’expédition à laquelle il participait, suivis de l’épopée de quatre survivants à pied sur des milliers de kilomètres jusqu’à la côte du Pacifique.

 Dans le second récit, intitulé « Comentarios », il défend son bilan comme gouverneur du Rio de la Plata de 1540 à 1544. Évincé de son poste par une rébellion des colons, il fut renvoyé en Espagne, emprisonné, jugé, envoyé en exil à Oran avant d’être finalement gracié. Continuer la lecture de « « Chrétiens » chez les « Indiens », 1528 – 1536 »

Chronique d’étonnement n°65

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, je partage la stupéfaction éprouvée par beaucoup de Français à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale ; je découvre la personnalité exceptionnelle de Jean Monnet ; et la perspective d’un « sursaut sécuritaire et pénal » annoncé par le Rassemblement national semble de mauvais augure.

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Pas pour les filles ?

« Pas pour les filles ? » (Robert Laffont, 2019) est l’autobiographie rédigée par Mélissa Plaza à l’âge de 31 ans.

Alors que beaucoup se prêtent à cet exercice lorsqu’ils atteignent un âge avancé, l’autrice a vécu en trois décennies une existence à fleur de peau : « je m’appelle Mélissa Plaza et, d’aussi loin que je m’en souvienne, je combats ». Continuer la lecture de « Pas pour les filles ? »

Enfants de Sarajevo

Dans « Mi limitavo ad amare te », Rosella Postorino raconte les destins mêlés de trois enfants évacués de Sarajevo vers l’Italie au début du siège de la ville, en 1992. Le livre a été traduit en français par Romane Lafore sous le titre « et moi, je me contentais de t’aimer ». Les citations incluses dans cet article sont traduites par l’auteur de « transhumances ».

 Le roman suit le destin de ces enfants, Nada, Omar et Danilo, à quatre époques de leur vie, à l’âge de 10 ans (1992-1993), de 13 ans (1995-1996), de 18 ans (1999-2000) et lorsqu’ils s’approchent de la trentaine (2010-2011). Continuer la lecture de « Enfants de Sarajevo »