Charrue tordue

Dans Torto Arado (Charrue tordue, disponible en français en avril 2023), Itamar Vieira Junior raconte la vie d’une communauté de paysans sans terre du nord-est du Brésil sur plusieurs générations.

Ce n’est qu’en 1888 que le Brésil a aboli l’esclavage. Dans le nord-est du pays, les « quilombolas », esclaves devenus libres, errèrent à la recherche d’une subsistance. Beaucoup se laissèrent séduire jusqu’à la folie par le mirage du diamant. Le livre de Vieira Junior raconte l’histoire d’une communauté villageoise du Diamantino. Continuer la lecture de « Charrue tordue »

Le Goncourt des détenus

La première édition du Goncourt des détenus, coorganisé par les ministères de la culture et de la justice avec le patronage de l’Académie Goncourt, s’est conclu le 15 décembre 2022. Le prix a été décerné à Sarah Jollien-Fardel pour son roman « Sa préférée ».

 Près de cinq cents personnes détenues dans 31 établissements pénitentiaires ont participé à ce « Goncourt », inspiré de celui des lycéens qui existe depuis 1987. Les bibliothèques des établissements concernés ont reçu en dotation des exemplaires des 15 romans sélectionnés pour le prix Goncourt 2022. Continuer la lecture de « Le Goncourt des détenus »

En chienneté

Les éditions « La boîte à bulles » ont réédité cette année « En chienneté, tentative d’évasion artistique en milieu carcéral », bande dessinée de Bast, initialement publiée en 2013.

En 2005, Bast avait animé un atelier BD au quartier mineurs du centre pénitentiaire de Bordeaux Gradignan, qui héberge une vingtaine de jeunes de 13 à 18 ans. Continuer la lecture de « En chienneté »

À l’imparfait de l’objectif

Dans « À l’imparfait de l’objectif » (Belfond 1958 et Babel 1995), Robert Doisneau (1912 – 1994) raconte ses souvenirs et dresse le portrait d’hommes et de femmes, inconnus ou célèbres, dont la rencontre l’a marqué.

 Le titre du livre lui a été inspiré par Jacques Prévert :

« C’est toujours à l’imparfait de l’objectif

Que tu conjugues le verbe photographier. » Continuer la lecture de « À l’imparfait de l’objectif »