Histoire d’un Allemand

« Histoire d’un Allemand, souvenirs 1914-1933 », livre écrit par Sebastian Haffner en 1938, a été découvert par son fils après sa mort en 1999. Il a été traduit par Brigitte Hébert et publié en France par Actes-Sud en 2002-2003.

Sebastian Haffner, de son vrai nom Raimund Pretzel, avait 7 ans lorsqu’éclata la première guerre mondiale. Il a été témoins d’événements qui ont bouleversé le destin des Allemands : en 1914, l’euphorie de départ à la guerre ; en 1918, la défaite et la révolution ; en 1923, l’hyperinflation ; en 1933, la révolution nazie. Continuer la lecture de « Histoire d’un Allemand »

Les rêveurs

« Les rêveurs », premier roman d’Isabelle Carré (2018) est un livre passionnant, qui donne de la comédienne une image étonnante.

 « J’ai l’habitude avec les journalistes, écrit-elle, d’être toujours associée à deux qualités : discrète et lumineuse ! Durant toutes ces années, comment suis-je passée si facilement entre les mailles du filet ? (…) Je suis une actrice connue, que personne ne connaît. » Continuer la lecture de « Les rêveurs »

Dans la peau d’un maton

Jeune journaliste, Arthur Frayer s’est immergé dans la Pénitentiaire « dans la peau d’un maton ». Il a raconté cette expérience dans un beau livre, paru en 2011.

Après sa sortie d’une école de journalisme, Arthur Frayer a multiplié les petits boulots, histoire de brouiller les pistes. Il a passé le concours de surveillant de prison, au prétexte qu’il avait échoué partout et qu’il fallait bien gagner sa vie. Continuer la lecture de « Dans la peau d’un maton »

Patria

« Patria », roman de Fernando Aramburu Irigoyen (2016), est un formidable livre sur la recherche de la vérité et du pardon après un déchaînement de violence.

Le 21 octobre 2011, l’ETA annonça publiquement l’arrêt définitif de son activité armée. Vingt ans auparavant, l’un de ses commandos avait assassiné un entrepreneur, Txato, pour défaut de paiement de « l’impôt révolutionnaire ». Bien avant le meurtre, Txato avait été condamné à la mort sociale : des graffitis le désignant comme traitre avaient fleuri sur les murs du village. Du jour au lendemain, on avait cessé de lui adresser la parole. Même son ami Joxian, son copain des randonnées cyclotouristes du dimanche matin, s’était détourné de lui. Continuer la lecture de « Patria »