La tête perdue de Damasceno Monteiro

Dans « la tête perdue de Damasceno Monteiro », Antonio Tabucchi raconte le combat d’un journaliste de tabloïde et d’un avocat hors norme pour faire éclater la vérité sur un meurtre commis à Porto.

« Le voyageur partant pour le Portugal, à la découverte de Lisbonne et de Porto serait bien avisé de glisser ces bouquins dans ses bagages », écrit le blog « Diacritiques ». Ces bouquins, ce sont deux livres de l’Italien du Portugal Antonio Tabucchi : « Pereira soutient », dont « Transhumances » a rendu compte ; « la tête perdue de Damasceno Monteiro ». Me préparant à séjourner quelques jours au Portugal, j’ai suivi ce conseil. Continuer la lecture de « La tête perdue de Damasceno Monteiro »

Chanson de la ville silencieuse

Avec « chanson de la ville silencieuse » (Flammarion 2018), Olivier Adam raconte une belle histoire entre Paris et Lisbonne.

Le roman est écrit à la première personne par une femme dont nous ne connaîtrons pas le prénom, seulement le patronyme : Schaeffer. On la connait comme « la fille du chanteur ». Son père, Antoine Schaeffer, était un croisement entre Johnny Hallyday, idole bête de scène, et Nino Ferrer, comme lui d’ascendance génoise, comme lui suicidé. Continuer la lecture de « Chanson de la ville silencieuse »

Promenades avec Pouchkine

Dans « Promenades avec Pouchkine », écrit au camp de travail du Doubrovlag en 1966-1968, Andrei Siniavski défendait l’idée de la poésie comme un « art pur » qui ne peut être instrumentalisé par aucun pouvoir.

Andrei Siniavski (1925-1997) fut condamné à sept ans de camp de travail par un tribunal soviétique, aux côtés d’un autre écrivain, Youri Daniel. Leur procès retentissant en 1966 est considéré comme le point de départ de la dissidence en Union Soviétique. Libéré en 1971, il émigra en France deux ans plus tard. Continuer la lecture de « Promenades avec Pouchkine »

Les passagères du 221

« Les passagères du 221 », roman de Catherine Béchaux, raconte le trajet d’un autobus qui amène des femmes à une maison d’arrêt un jour de parloir.

Catherine Béchaux habite Fresnes, sur la colline au-dessus de la maison d’arrêt qui retient 2000 personnes incarcérées pour 1324 places. Depuis 6 ans, elle est bénévole à la maison d’accueil des familles. « J’ai pu entrer en détention, écrit-elle. J’en suis ressortie impressionnée, étourdie par le vacarme, métallique comme celui d’une usine, et le bruit des énormes trousseaux de clés manipulés par les gardiens. » Continuer la lecture de « Les passagères du 221 »