Mon bel oranger

“O meu pé de laranja lima” (Mon bel oranger), roman de José Mauro de Vasconcelos publié en 1968, est l’un des livres brésiliens les plus lus au monde.

L’histoire se passe dans la seconde moitié des années 1920 à Bangu, un quartier de  Rio de Janeiro. Zezé (José) va avoir six ans. La famille, dont le père est chômeur et la mère travaille en usine pour un maigre salaire, vit dans la misère. Continuer la lecture de « Mon bel oranger »

Bel abîme

Dans « Bel abîme », publié en 2021 par l’éditeur tunisien Elyzad, Yamen Manai porte un regard sombre, et probablement lucide, sur la société tunisienne, une décennie après le Printemps arabe.

Le narrateur est un adolescent qui a été arrêté après avoir blessé par balles son père, un policier, un maire et un ministre. Il fait face à son avocat et à un psychiatre. Regrette-t-il l’équipée qui l’a amené en prison ? Quelles étaient ses motivations ? Continuer la lecture de « Bel abîme »

Les conditions idéales

Le prix Goncourt des détenus a été attribué cette année à « Les conditions idéales », premier roman de Mokhtar Amoudi, édité par Gallimard.

Le livre est écrit à la première personne par Skander, qui raconte sa vie depuis qu’il a été placé par l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) dans une famille d’accueil à l’âge de 2 ou 3 ans. Sa mère, Nora, est d’origine algérienne. Elle souffre de problèmes psychiatriques et a été placée sous tutelle. Continuer la lecture de « Les conditions idéales »

A la cárcel

Dans « A la cárcel » (en prison), roman publié en Argentine en 2017 et récemment traduit en français sous le titre « sur un os », l’écrivain Chilien Ricardo Elías propose un récit déjanté, à la fois drôle et tragique, dans les murs d’un pénitencier au Chili.

Lalo Cartagena, détenu depuis cinq ans pour un crime qu’il ne reconnaît pas (« le coup de feu est parti tout seul… »), ne supporte plus la prison. Avec l’aide de codétenus, il décide de l’évader en creusant un tunnel. Ses assistants se prénomment Boticeli (d’après le peintre) ou encore Yanclot (probablement une déformation de Jean-Claude). Continuer la lecture de « A la cárcel »