Portrait de l’artiste : Vanessa Paradis, actrice et musicienne

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The Guardian a publié le 24 janvier une interview de Vanessa Paradis par Laura Barnett, intitulée «  portrait de l’artiste, Vanessa Paradis, actrice et musicienne ».

Je retiens une question : « quelle œuvre d’art voudriez-vous le plus posséder ? »

Réponse : « la peinture de Gustav Klimt « Amour ». Elle m’émeut beaucoup. Il y a un couple au milieu qui se regarde l’un l’autre dans les yeux, de sorte que l’on peut complètement ressentir leur amour ; et puis deux barres dorées de chaque côté, comme un cadre. C’est réel et magique à la fois. »

Photo The Guardian. Reproduction du tableau de Gustav Klimt, Amour, de 1895.

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Accordéons-nous

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TV5 Europe vient de diffuser une émission qui fut initialement programmée sur France 2 le 14 juillet 21010 : « accordéons-nous ».

Animée par Christophe Hondelatte, l’émission avait été filmée en direct sur le pont d’un Bâteau-Mouche dans le cadre somptueux des bras de la Seine qui enveloppent l’Ile de la Cité et l’Ile Saint Louis.

On prête parfois à l’accordéon une image passéiste et ringarde : c’est l’instrument du front populaire, des bals musette et d’un président de la république qui voulait passer pour proche du peuple. Les reportages qui structurent l’émission suivent des musiciens ou orchestres qui sont passionnés par cet instrument : Bernard Lubat, un musicien de jazz ; Marc Berthoumieux, qui a travaillé avec Claude Nougaro ; Angélique, qui anime des bals populaires ; Yohann, un jeune élève au Conservatoire qui joue Messiaen sur son instrument ; et les trente musiciens de l’Accordéon-club des Flandres qui célèbrent en musique leurs mariages et leurs enterrements. Yvette Horner, animatrice des étapes du Tour de France dans les années soixante, était aussi interrogée.

J’aime l’accordéon, un instrument qui fait corps avec le musicien, vecteur de musiques du monde entier, porteur de rythmes qui font danser et rêver ensemble. Le concert donné par les accordéonistes sur le Bâteau-Mouche le long des berges et sous les ponts illuminés de la Seine était plein de nostalgie et de beauté.

Photo : Angélique, sur les traces d’Yvette Horner.  

Concert à Kings Place

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Kings Place, un building ultramoderne dans le quartier de la gare de Kings Cross à Londres, est devenu un haut lieu culturel.

Kings Place est un building de verre et d’acier. Au rez-de chaussée, un bar et des salles louées pour des événements donnent sur un canal où sont stationnés des bateaux de tourisme étroits, de ceux que les retraités anglais affectionnent. Les étages supérieurs sont occupés par le siège du journal The Guardian. Des escalators mènent en contrebas à une salle d’exposition et à un auditorium.

Nous venons en ce dimanche soir assister à un concert du Carducci Quarter : Joseph Haydn (1769), Felix Mendelssohn (1847), Philip Glass (1985).

Le Quatuor à cordes Mishima de l’Américain Philip Glass est pour moi une révélation. J’y trouve une émotion analogue à celle éprouvée en écoutant la musique de Ludovico Einaudi, si fidèle aux classiques mais aux sonorités si modernes.

Photo : Kings Place. 

Festival de musique de Lacanau

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La seconde édition du Festival de Musique de Lacanau, « Musical’Océan », propose trois concerts dans la salle L’Escoure de Lacanau-Océan les 25, 26 et 28 août.

Le premier concert, le 25 août, nous a offert une magnifique surprise. Intitulé Vent d’Est, il était principalement consacré à des compositions de Mathieu Névéol, 29 ans, inspirées des musiques populaires de Roumanie et d’autres pays d’Europe Centrale.

Violoniste virtuose, Mathieu Névéol a constitué Nomad’Lib un groupe composé d’un accordéon, d’une contrebasse et d’une guitare. S’y était joint pour la soirée le violoncelliste François Salque. La réunion de tels instruments est peu commune. Elle plonge cette musique à la fois dans la grande tradition baroque et dans la culture populaire.

« Playera », une composition de Pablo de Sarasate, un basque d’Espagne, associait violon, accordéon et contrebasse. L’émotion était intense. Mathieu Névéol présenta le premier mouvement de son œuvre « Ripple Marks », du nom des vaguelettes de sable laissées par l’Océan à marée descendante sur les plages du littoral Atlantique.

D’autres surprises nous attendaient en cette soirée magnifique : l’excellente acoustique de la salle L’Escoure ; la visite à l’entracte de l’exposition du sculpteur François Didier ; le cocktail offert à la fin du spectacle par une pâtissière qui s’installera à Lacanau cet automne.

Illustration de « www.musicalocean.com »