Fuori

Dans son film « Fuori », le réalisateur Mario Martone raconte quelques mois de la vie de l’écrivaine Goliarda Sapienza (1924 – 1996), après sa libération de prison en 1980.

« Transhumances » a récemment rendu compte du récit, par Goliarda Sapienza, de son séjour dans la prison romaine de Rebibbia à la suite d’un vol de bijoux pendant une soirée mondaine. Sortie de prison, Goliarda (Valeria Golino) se trouve isolée. Le roman sur lequel elle a travaillé pendant des années, L’Art de la Joie, n’a pas trouvé d’éditeur. Elle cherche à se faire employer comme femme de ménage, mais elle n’a ni l’âge ni l’expérience pour cela. Continuer la lecture de « Fuori »

Toutes peines confondues

Les éditions iX ont publié en mars 2025 « Toutes peines confondues, de la disparition forcée à l’engagement citoyen, parcours d’une ex-détenue politique marocaine », livre de Fatna el Bouih, traduit de l’arabe (Maroc) par Souad Labbize.

Fatna el Bouih, âgée aujourd’hui de soixante-dix ans, est depuis son adolescente une militante. La cause qu’elle défend est celle des personnes détenues, en particulier des femmes. Elle est aussi le devoir de mémoire à l’égard des personnes victimes de la répression, au Maroc et dans le monde. Continuer la lecture de « Toutes peines confondues »

L’université de la prison romaine de Rebibbia

Dans « L’università di Rebibbia », Goliarda Sapienza raconte avec passion et humour son séjour au quartier femmes de la prison romaine de Rebibbia en 1980 où elle avait été enfermée à la suite d’un vol de bijoux. Ce récit autobiographique, publié en Italie en 1983, a été traduit en français par Nathalie Castagné en 2013 aux Éditions Le Tripode. Les citations incluses dans cet article ont été traduites par l’auteur de Transhumances.

 La prison de Rebibbia où Goliarda a été incarcérée en 1980 ne ressemblait pas aux maisons d’arrêt françaises. En France, le système pénitentiaire cherche à isoler le plus possible les personnes détenues, à les maintenir dans une cellule, idéalement seules dans un tout petit espace. À Rebibbia, une fois passé le glacial « cheminement d’immersion dans la peine » des premiers jours,  les pièces sont ouvertes. Lors des fêtes entre détenues, on consomme le vin et la bière qu’on a cantinés. Continuer la lecture de « L’université de la prison romaine de Rebibbia »

Chronique d’étonnement n°97

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, je m’étonne qu’on ne s’étonne plus de l’acharnement génocidaire du gouvernement israélien, malgré le cessez-le-feu imposé par les États-Unis ; je regarde avec curiosité une dame venue acheter des jeux dans l’espoir de devenir millionnaire ; je ne doute pas que le ministre de la justice rendra visite à chacune des personnes détenues en France pour s’assurer de leur sécurité, comme il l’a fait pour l’ancien président Sarkozy. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°97 »