Les lignes courbes de Dieu

« Les lignes courbes de Dieu », thriller du réalisateur Oriol Paulo disponible sur Netflix, s’inspire librement du roman « Los renglones torcidos de Dios », de Torcuato Luca de Tena, dont « Transhumances » a publié une recension en 2010.

 Les points de départ du roman et du film sont identiques. Une femme d’une quarantaine d’années, Alice Gould de Almenara (joué à l’écran par Bárbara Lennie), est admise dans un vaste hôpital psychiatrique. Elle prétend avoir manipulé son mari et son médecin de famille pour s’infiltrer comme détective et enquêter sur le meurtre d’un malade. Continuer la lecture de « Les lignes courbes de Dieu »

Tomás Nevinson

« Tomás Nevinson » est le dernier roman de Javier Marías, décédé le 11 septembre dernier à l’âge de soixante-dix ans.

 De père anglais et de mère espagnole, Tomás Nevinson est âgé de 48 ans en 1997. Il a fait carrière dans les services secrets britanniques et se croyait retiré des affaires depuis que, trois ans auparavant, il était réapparu à Madrid. Sa femme Berta et ses deux enfants le croyaient mort. Continuer la lecture de « Tomás Nevinson »

Chronique d’étonnement n°21

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

 Dans cet article de transhumances, je m’étonne de l’attitude de la chanteuse Shakira à l’égard de la justice espagnole ; la capacité des forêts de Yellowstone à se régénérer à la suite des terribles feux de 1988 suscite l’admiration. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°21 »

Douleur et gloire

Arte TV a récemment diffusé « Douleur et gloire », film de Pedro Almodóvar (2019), qui valut à Antonio Banderas le prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes.

 Salvador Mallo (Antonio Banderas) est un homme et un artiste à la dérive. Perclus de douleur, de la tête aux pieds, il ne peut exercer son métier de réalisateur de cinéma. Faute de tourner il n’écrit plus. Il est vidé, seul, stérile. Continuer la lecture de « Douleur et gloire »