La Maison Goupil et l’Italie

La Galerie des Beaux Arts de Bordeaux présente jusqu’au 2 février une exposition intitulée « la Maison Goupil  et l’Italie, le succès des peintres italiens à Paris au temps de l’Impressionnisme ».

 Les hasards de l’histoire font que la Ville de Bordeaux est propriétaire d’un important fonds provenant d’une galerie d’art, la Maison Goupil, fondée par Adolphe Goupil (1806 – 1893). L’exposition « La Maison Goupil et l’Italie » présente une petite partie des collections, relative à des peintres italiens actifs à la fin du dix-neuvième siècle et au début de vingtième. Elle a eu pour cadre le palais Roverella de Rovigo au printemps 2013 avant de venir à Bordeaux à l’automne. Continuer la lecture de « La Maison Goupil et l’Italie »

Histoire des miens

Dans « l’histoire des miens » (Storia della mia gente, Bompiani 2010), Edoardo Nesi dit la colère et l’amour de sa vie d’industriel de province.

 Edoardo Nesi est l’héritier d’une entreprise textile de Prato fondée par son grand-père dans les années 1920. Le livre s’ouvre sur la vente de l’entreprise familiale, le 7 septembre 2004. Il s’achève par une manifestation de masse, le 28 février 2009, pendant laquelle on porta dans les rues de la ville un drapeau italien de plusieurs centaines de mètres de long sur lequel était inscrit : « Prato ne doit pas fermer ». Continuer la lecture de « Histoire des miens »

Cécile tient bon

La ministre italienne de l’intégration, Cécile Kyenge, est fréquemment l’objet d’insultes racistes. Mais elle tient fermement le cap.

 Dans The Guardian du 8 septembre, Tom Kington évoque la personnalité et le combat de Cécile Kyenge, élue députée au Parlement italien en février dernier et nommé ministre de l’intégration en avril. Depuis sa nomination, elle est l’objet d’attaques virulentes de l’extrême droite et le la Ligue du Nord. On l’a traitée d’orang-outan et de sale singe, on lui a lancé des bananes pendant ses meetings, on a souhaité qu’elle soit violée. On lui reproche de détruire l’identité nationale. Continuer la lecture de « Cécile tient bon »

Eva dort

Eva dort (en italien Eva Dorme, éditions Arnoldo Montadori 2010) est, selon Francesca Melandri, son auteur, un livre qui parle d’une terre sans patrie et d’une enfant sans père. Il a reçu en France le prix du livre de la revue Elle.

 Le blog Diacritiques m’a donné envie de lire ce livre. Comme le suggère Francesca Melandri, il s’agit de l’histoire d’une famille, les Huber, au sein d’un peuple celui que les Autrichiens appellent le Sud Tyrol et les Italiens le Haut Adige. Continuer la lecture de « Eva dort »