À Cordouan, de l’Orient à l’Océan

Le Phare de Cordouan a accueilli cette année en résidence l’artiste Nicolas Tarek Camoisson et présenté une exposition de ses œuvres sous le titre « de l’Orient à l’Océan ».

Le Phare de Cordouan, qui signale aux navires l’entrée de l’estuaire de la Gironde, a été classé récemment  au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO. On y accède en bateau depuis Royan ou Le Verdon. Le débarquement sur le plateau rocheux sur lequel a été construit le phare se fait à bord d’engins amphibies remorqués depuis le port d’origine. Continuer la lecture de « À Cordouan, de l’Orient à l’Océan »

Saint Georges regardait ailleurs

L’écrivain libanais Djabbour Douaihy est décédé le 23 juillet dernier d’une longue maladie, alors que son pays traverse une crise dramatique.

Il a publié en 2010 un roman intitulé « Sharîd al-manâzil » (sans domicile), traduit en français par Stéphanie Dujois en 2013 avec pour titre « Saint-Georges regardait ailleurs » (Actes Sud). Continuer la lecture de « Saint Georges regardait ailleurs »

Rachid Koraïchi, la spiritualité de l’Islam

Rachid Koraïchi, né en 1947 à Aïn Beida (Algérie), est installé depuis 1968 à Paris et réalise des projets artistiques principalement au Maghreb.

Il s’exprime par une variété de médias, la céramique, la sculpture, la peinture, la tapisserie, avec une préférence pour les installations. C’est l’une d’entre elles, très particulière, le Jardin d’Afrique destiné à recueillir les dépouilles de migrants disparus en mer, qui me l’a fait connaître. Continuer la lecture de « Rachid Koraïchi, la spiritualité de l’Islam »

À Zarzis, le jardin d’Afrique

À Zarzis, dans le sud-est de la Tunisie, l’artiste algérien Rachid Koraïchi a financé et réalisé un cimetière pour inhumer dignement les migrants dont le corps s’est échoué sur la côte. Il lui a donné le nom de « Jardin d’Afrique ».

Ce cimetière couvre plus de 2 500 m² et abrite 600 tombes, dont 200 sont déjà occupées. La plupart des personnes enterrées ici sont identifiées par le lieu de la découverte de leur corps, et des objets retrouvés sur telles : « Femme robe noire, plage Hachani », « Homme tricot noir, plage Hôtel des 4 Saisons ». Continuer la lecture de « À Zarzis, le jardin d’Afrique »