Chronique d’étonnement n°76

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, j’admire l’audace d’une fillette de huit ans ; je m’étonne de la perspective de voir des départements d’Outremer devenir les plus âgés de France après avoir été champions de la natalité ; et j’avoue ma réticence face à la robotisation du parcours des voyageurs dans un aéroport. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°76 »

Les Bouches de Kotor

Les Bouches de Kotor, au Monténégro, sont inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO pour leurs paysages exceptionnels et leur patrimoine historique. La région est devenue un haut lieu du tourisme occidental.

Il s’agit d’une baie s’ouvrant sur l’Adriatique à peu près à la latitude de Rome. Elle est composée de quatre golfes entourés de montagnes atteignant 2 000 mètres d’altitude. En octobre, le temps est doux et la mer reste à bonne température. Les hôtels affichent complet grâce à l’afflux de retraités de toute l’Europe venus profiter d’une belle arrière-saison. Le nôtre reçoit principalement des Français, entre plage, aquagym, jeux-apéritif et excursions. Continuer la lecture de « Les Bouches de Kotor »

Histoire de ponts

Le billet de 10€ représente un pont ancien, symbole de circulation, d’échange, de communication. Entre la Bosnie Herzégovine et la Croatie, ce symbole est mis à mal.

 Le pont ancien de Mostar, Stari Most, en Bosnie Herzégovine, est aujourd’hui classé au patrimoine mondial de l’humanité. Il a été construit en 1565 par l’architecte Mimar Hayreddin et a résisté aux séismes et aux guerres jusqu’au 9 novembre 1993. Il fut alors bombardé et détruit par les troupes croates, qui voulaient ainsi empêcher le passage des Bosniaques. Continuer la lecture de « Histoire de ponts »

Tout avoir

Dans « avere tutto », roman publié en italien en 2022, Marco Missiroli raconte, jour après jour, les dernières semaines de vie d’un père dont le fils, quadragénaire, est venu au chevet. Il a été traduit en français sous le titre « tout avoir » (Calmann-Lévy, 2024). Les citations incluses dans cet article sont de l’auteur de « transhumances ».

 Sandro Pagliarini a tout perdu. Ses économies, la fille qui partageait sa vie, son travail dans la publicité à Milan. À court de ressources, il part à Rimini et s’installe chez son père, Nando. Celui-ci est en soins palliatifs et n’en a plus que pour quelques semaines à vivre. « Que faisons-nous ? » demande le psychologue de l’hôpital. « C’est une des questions qui cache la conscience de la fin », observe Missiroli. Continuer la lecture de « Tout avoir »