Canal Mussolini, deuxième partie

Antonio Pennacchi a publié en 2015 le second volume de sa trilogie sur le Canal Mussolini.

 Transhumances a publié une recension du premier volume du roman de Pennacchi, qui racontait l’installation d’une famille du Veneto, les Peruzzi, dans les marais pontins, une zone marécageuse que le régime fasciste avait résolu d’assainir. Continuer la lecture de « Canal Mussolini, deuxième partie »

Grândola vila morena

Lors de la célébration du cinquantième anniversaire de la Révolution des Œillets du 25 avril1974 au Portugal, la chanson « Grândola vila morena » de Zeca Afonso a été reprise en chœur par des foules dans plusieurs villes du pays.

La diffusion à la radio de cette chanson, qui avait été oubliée des censeurs, donna le signal du départ aux troupes qui, venues de plusieurs villes, convergèrent vers Lisbonne et occupèrent des points stratégiques. Continuer la lecture de « Grândola vila morena »

Chronique d’étonnement n°62

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, je trouve magnifique et convaincante la tribune de Jérôme Cazes appelant à ce que l’on ne mette pas les médecins et le personnel médical au centre de la loi en gestation sur la fin de vie. Je partage l’inquiétude d’un anthropologue et sociologue, qui craint que la connexion tue la conversation. Je m’émeus au souvenir de la Révolution des Œillets, il y a cinquante ans au Portugal. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°62 »

Comment ça va pas ?

Dans « Comment ça va pas ? Conversations après le 7 octobre » Delphine Horvilleur, rabbin de l’association Judaïsme en mouvement, explique comment depuis le massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, elle a vu son monde s’effondrer.

Deux fantômes viennent hanter ses souvenirs. Celui de son grand-père, agrégé de lettres classiques, « qui parlait de la France glorieuse et résistante et en offrait un récit de gratitude éternelle ». Celui de sa grand-mère, avec son lourd accent des Carpathes et le lourd silence de la Shoah qui avait englouti sa famille. Pour le grand-père, l’extermination appartenait au passé, les leçons de l’histoire avaient été apprises. Pour la grand-mère, la répétition des épreuves était une fatalité éternelle du peuple juif. Continuer la lecture de « Comment ça va pas ? »