Une inspection de prisons en 1819

Le site Diacritiques a consacré un article à un fascicule de 44 pages publié en 1819 intitulé « visite des prisons des départements de l’Eure et de la Seine Inférieure par un membre de la Société royale pour l’amélioration des prisons ».

 L’auteur de ce fascicule, le Messin François de Barbé-Marbois (1745 – 1837) a lui-même connu la prison, ou plus exactement le bagne en Guyane de 1797 à 1800 pour ses convictions présumées royalistes. Il a été actif dans la Société royale pour l’amélioration des prisons, créée par ordonnance le 9 avril 1819, « société savante de notables,  qui joua un rôle fondateur dans l’élaboration de la réflexion philanthropique sur la prison » lit-on dans Diacritiques. Continuer la lecture de « Une inspection de prisons en 1819 »

À la recherche du jardin des Finzi Contini

Arte TV a récemment programmé, le même soir, « le jardin des Finzi Contini », film de Vittorio De Sica (1970) librement adapté du roman éponyme de Giorgio Bassani et « à la recherche du jardin des Finzi Contini », documentaire de Rä di Martino (2022).

 Le film, comme le roman, a pour cadre Ferrare en 1938. Mussolini promulgue des lois raciales qui excluent les Juifs de la fonction publique, interdisent leur mariage avec des Aryens et les obligent à vivre séparés du reste de la société. La famille Finzi Contini ouvre son jardin, et son court de tennis, à des jeunes exclus du club de la ville. Continuer la lecture de « À la recherche du jardin des Finzi Contini »

Les « Morts pour la France » de Bejaia

Un mur du cimetière de la Chartreuse à Bordeaux rend hommage aux citoyens de Bejaia (Bougie) morts pour la France.

 Un panneau explique la présence de ce monument. « Les plaques de ce Monument aux Morts ont été rapatriées de la Ville de Bougie (Algérie). Ce Mémorial a été érigé en 1968, avec le concours de la ville de Bordeaux qui, en son temps, a parrainé la Ville de Bougie. Les noms de tous ceux ici inscrits nous interpellent. Nous leur rendons hommage. » Continuer la lecture de « Les « Morts pour la France » de Bejaia »

Fanjeaux en pays cathare

Situé à 25km à l’ouest de Carcassonne, le village médiéval de Fanjeaux a été un haut lieu du catharisme, après que l’évêque cathare Guilhabert de Castres s’y fut installé en 1193.

 Le mot « Cathares » (d’un mot grec signifiant « pur ») n’a été utilisé qu’à partir du vingtième siècle. Auparavant, on disait « Albigeois ». Au douzième siècle, les membres de l’église cathare se désignaient comme les hommes bons, ou bonshommes ; leurs adversaires les désignaient comme des « bougres », en raison de la filiation présumée de leur religion avec l’église bogomile de Bulgarie. Continuer la lecture de « Fanjeaux en pays cathare »