Canal Mussolini, deuxième partie

Antonio Pennacchi a publié en 2015 le second volume de sa trilogie sur le Canal Mussolini.

 Transhumances a publié une recension du premier volume du roman de Pennacchi, qui racontait l’installation d’une famille du Veneto, les Peruzzi, dans les marais pontins, une zone marécageuse que le régime fasciste avait résolu d’assainir. Continuer la lecture de « Canal Mussolini, deuxième partie »

Grândola vila morena

Lors de la célébration du cinquantième anniversaire de la Révolution des Œillets du 25 avril1974 au Portugal, la chanson « Grândola vila morena » de Zeca Afonso a été reprise en chœur par des foules dans plusieurs villes du pays.

La diffusion à la radio de cette chanson, qui avait été oubliée des censeurs, donna le signal du départ aux troupes qui, venues de plusieurs villes, convergèrent vers Lisbonne et occupèrent des points stratégiques. Continuer la lecture de « Grândola vila morena »

Tout passe

À l’heure où la Russie étouffe de nouveau sous la chape de plomb d’un régime dictatorial, « tout passe », ouvrage écrit par Vassili Grossman en 1963 retrouve une étrange actualité. J’ai lu ce texte dans la traduction de Jacqueline Lafond, éditée par Calmann-Lévy.

Le 5 mars 1954, il y  a soixante-dix ans, « Staline mourut sans qu’aucun plan l’eût prévu, sans instruction des organes directeurs. Staline mourut sans ordre personnel du camarade Staline. » Le procès des « blouses blanches », ces médecins accusés d’avoir voulu assassiner des hauts dignitaires du régime, ne se tiendra pas, et ce qui s’annonçait comme un gigantesque ratissage antisémite sera évité. Continuer la lecture de « Tout passe »

Nuremberg, les nazis face à leurs crimes

La chaîne Paris Première a récemment diffusé « Nuremberg, les nazis face à leurs crimes », documentaire réalisé par Christian Delage en 2005.

Les Alliés, États-Unis, Grande-Bretagne, France et Russie s’étaient mis d’accord pour juger 21 des plus hauts responsables nazis. Le chef d’accusation était complot, crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Nuremberg avait été choisie car elle était le lieu où avaient été proclamées les lois anti-juives. Et aussi parce, dans le champ de ruines qu’était devenue la ville sous les bombardements, le tribunal et la prison étaient demeurés intacts. Continuer la lecture de « Nuremberg, les nazis face à leurs crimes »